En vertu de sa fiche de 4-0 et d’un différentiel de +13, on peut conclure que l’Ouest de Ontario est la favorite pour obtenir son billet pour la finale féminine de la catégorie U-15 des Championnats nationaux de Hockey sur Gazon Canada 2018. L’entraîneure-chef Michelle Turley a toutefois déclaré que son équipe ne tient rien pour acquis.
« Nous ne regardons pas trop loin devant, », a-t-elle dit. Nous y allons un match à la fois. Pour le moment, nous ne pensons qu’aux demi-finales. »
Turley, une entraîneure d’expérience au niveau provincial ainsi que dans les rangs universitaires, a indiqué que l’équipe est composée principalement de joueuses provenant de trois clubs de la région de Kitchener/Waterloo. La clé, à ses yeux, c’était de s’assurer que les joueuses tissent des liens à l’extérieur du terrain et de favoriser un jeu qui soit le plus collectif possible.
« Nous sommes une équipe qui interagit très bien en dehors du terrain. Et je crois que ça se traduit par du bon jeu sur le terrain », a-t-elle noté.
Turley a l’habitude des podiums en tant qu’entraîneure à cette compétition. Elle espère y retourner cette année et pour ce faire, elle mise sur le jeu collectif.
Sur le chemin de l’Ouest de l’Ontario se trouve sa rivale provinciale, le Centre de l’Ontario. Le parcours de cette dernière formation jusqu’en demi-finale n’a pas été aussi facile. Elle a fait match nul 1-1 contre les Stags de la Colombie-Britannique, battu l’Ile-du-Prince-Édouard et, merci à Alberta d’avoir mêlé les cartes, a obtenu un rendez-vous contre les Rams de la C.-B. samedi soir dans un duel où le premier rang du groupe A était à l’enjeu. Les Rams ont pris le contrôle du jeu en début de rencontre et battu le Centre de l’Ontario 2-1 pour ainsi préparer la table pour un duel entre les deux équipes de la C.-B. d’un côté et une bataille entre les deux formations ontariennes dans l’autre demi-finale.
Vince Mascarenhas est l’entraîneur-chef du Centre de l’Ontario et il a déclaré que sa jeune équipe s’est améliorée de façon notable à chaque match, si bien qu’il a dit avoir hâte à la demi-finale toute ontarienne, dimanche matin. Mascarenhas, dont l’équipe n’aligne que quatre joueuses qui étaient là l’an dernier, estime que son équipe a gagné en confiance et est plus affamée que jamais en vue de l’affrontement.
« Les deux équipes sont pratiquement du même niveau et elles batailleront pour une place en finale », a-t-il souligné. « Il y a de la pression, mais les filles sont prêtes à relever le défi. »
Du côté de la demi-finale impliquant les deux équipes de la Colombie-Britannique, les joueuses des Rams sont invaincues et semblent composer l’équipe qui offre le niveau de jeu le plus achevé. Elles occupent la première place et ont obtenu un rendez-vous avec les Lions de la C.-B. en demi-finale. Il s’agira de retrouvailles entre les deux formations et la joueuse de 14 ans Brooke McCusker était impatiente de retrouver ces mêmes adversaires depuis le mois de juin, quand les Rams et les Lions avaient fait match nul au tournoi de l’India Club en Colombie-Britannique.
« Nous les avons affrontées à notre premier match de la saison et ça s’est soldé par une nulle », a-t-elle noté. « Nous étions vraiment motivées pour ce match. Je pense que nous avons une équipe capable d’aller loin et de très bien faire. »
McCusker, qui représente la Colombie-Britannique pour la deuxième fois aux championnats nationaux, a indiqué que c’est en raison de la chimie qu’affichent les joueuses des Rams sur le terrain et en dehors que la saison s’est avérée aussi plaisante et remplie de succès.
« Nous communiquons vraiment bien sur le terrain et en dehors », a-t-elle dit. « Nous connaissons nos forces et nos faiblesses, et nous nous faisons vraiment confiance. »
Ces liens et cette confiance qu’elles affichent sur le terrain ont paru lors des performances dominantes offertes par les Rams dans les matchs de groupe. L’équipe est invaincue et cherche à obtenir son billet pour un rendez-vous contre l’une ou l’autre des équipes ontariennes. Les demi-finales féminines seront disputées en même temps, à 11 h 25 (HE).
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La compétition chez les garçons U15 s’est poursuivie aujourd’hui alors que l’équipe Québec 1 et l’Ontario se sont présentés sur le terrain en fin de matinée à l’occasion d’un affrontement qui s’est soldé par un nul de 1-1. Entre-temps, sur le deuxième terrain, les Lions de la Colombie-Britannique ont récolté une nulle de 2-2 contre l’Alberta. Le suspense a donc été au rendez-vous en début de journée, puis le tout a débouché sur le premier duel des quarts de finale chez les garçons.
Les athlètes, les entraîneurs et les spectateurs avaient tous hâte de voir qui allait affronter le Québec 1, une équipe qui s’était déjà qualifiée en vertu de sa première place dans le groupe B acquise grâce à la différence de buts. L’entraîneur-chef de Québec 1, Chris Pawluk, s’est dit fier des résultats obtenus par les siens, étant donné que son équipe a passé peu de temps ensemble avant le tournoi.
« Les joueurs proviennent tous de différents endroits au Québec, donc ils n’ont pas souvent la chance de jouer ensemble », a-t-il noté. « On veut juste que les jeunes vivent une expérience plaisante à ces championnats nationaux, alors on essaie de faire en sorte qu’ils s’amusent et qu’ils reviennent l’an prochain en se disant qu’ils ont vécu une belle expérience. »
Les États-Unis ont marqué à la 16e minute et à la 48e minute de jeu dans le match des quarts de finale disputé en soirée, maintenant la pression face à Alberta pour finalement l’emporter 2-0. L’entraîneur-chef de l’équipe américaine, Mike Barminski, a reconnu que son groupe a disputé du bon hockey dans un contexte où il devait absolument donner une bonne performance.
« En fin de compte, une victoire de 2-0 représente un résultat très solide », a affirmé Barminski. L’Alberta a été plutôt bonne. Ils ont bien joué dans leur groupe et c’était un bon match c’est certain. C’est sûr qu’en ronde éliminatoire, il faut absolument l’emporter. »
L’attaquant américain Danish Singh a déclaré que bien que la défensive de son équipe ait laissé certaines ouvertures à l’adversaire, la collaboration et la motivation affichées par ses coéquipiers ont permis d’aller chercher la victoire. À la suite de la défaite subie par l’Alberta, la formation de l’entraîneur Nick Hignell disputera des matchs de contre les perdants des autres matchs des quarts de finale. Il a quand même estimé que chacune des rencontres disputées par les siens leur a permis d’apprendre.
« Chaque match de ce tournoi [les gars] ont appris à mieux évaluer et gérer l’espace qu’ils avaient sur le terrain. Ça leur a ouvert les yeux… surtout qu’ils ne vivent pas ce genre d’expérience et ce genre d’encadrement », a noté Hignell.
Les autres matchs des quarts de finale chez les garçons U15 auront lieu dimanche matin, tandis que les demi-finales commenceront en après-midi à 13 h 15 (HE).
Newport News, Virginie, É.-U.
Comment avez-vous démarré votre parcours d’arbitre?
J’ai commencé à arbitrer parce que j’ai quatre enfants qui jouent et qui se déplaçaient aux États-Unis pour des tournois, et je me suis dit pourquoi pas ? Tant qu’à aller à des tournois pendant trois ou quatre jours, aussi bien arbitrer. Mon épouse a été la première à arbitrer et c’est elle qui m’a en quelque sorte convaincu de l’imiter. Le premier match que j’ai officié s’est déroulé à Disney World; ç’a été beaucoup de préparation et de travail, mais j’ai eu du plaisir.
Pourquoi les championnats nationaux?
Mon fils est ici avec l’équipe des États-Unis et j’ai envoyé un courriel quand j’ai su que HGC cherchait des arbitres. J’étais content de pouvoir faire ma part.
Qu’est-ce qui est le plus important dans le sport chez les jeunes?
J’ai quatre enfants qui jouent et je suis arbitre depuis plusieurs années maintenant. Ce que j’apprécie du hockey sur gazon en particulier, c’est que ça t’enseigne à bien travailler en équipe. Il y a des matchs que j’arbitre où les équipes ne jouent pas bien et sont frustrées, et j’adore ça quand je vois les entraîneurs rassembler leurs joueurs et les inviter à passer au travers. Je crois que ça permet aux jeunes de voir la vie d’une meilleure façon, de s’attarder davantage à ce qui est important, et de réaliser que la victoire ne fait pas foi de tout.
Repas favori?
Des côtes levées.
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Calgary, AB
Comment avez-vous démarré votre parcours d’arbitre?
J’étais la joueuse qui criait toujours des choses aux arbitres alors mon entraîneur, il y a quelques années, m’a forcée à commencer à arbitrer. Maintenant, je trouve ça vraiment plaisant et j’aime vraiment ça.
Pourquoi les championnats nationaux?
L’an dernier, j’ai été recrutée alors que j’arbitrais dans ma ligue locale et j’ai vraiment aimé officier lors des championnats nationaux à ce moment-là. J’ai bien fait et j’ai eu droit à des matchs de médailles, et ensuite j’ai commencé à chercher davantage à gravir les échelons. J’ai officié des matchs universitaires l’an dernier et maintenant, je veux aller le plus loin possible, et je pense que j’en suis capable. C’est en train de devenir quelque chose de plus sérieux !
Qu’est-ce qui est le plus important dans le sport chez les jeunes?
J’aime ce que ça permet d’enseigner aux jeunes. C’est une bonne façon de leur montrer comment gérer la vie, ça les expose à quelque chose qui les passionne. C’est une occasion de s’engager vraiment envers quelque chose et de donner son maximum pour sa province ou son pays.
Animal favori?
Les chiens. En fait, je suis une dresseuse de chiens depuis deux ans !