Field Hockey Canada > Des membres de l’équipe nationale féminine font compétition à l’étranger

Qu’est-ce que les membres de l’équipe nationale féminine font lorsqu’elles ne sont pas à l’entraînement à Vancouver? Plusieurs des athlètes plus jeunes font présentement partie de la formation de l’équipe nationale féminine junior U21, d’autres font l’acquisition d’expérience internationale enrichissante à l’étranger.

Nous avons pris des nouvelles de  Thea Culley en Allemagne et de Danielle HennigMarian DickinsonKaitlyn Williams et Kate Thompson en Australie.  

 


THEA CULLEY (Hambourg, Allemagne – Klipper THC)

Explique-nous l’importance de l’entraînement à l’étranger pour toi, une athlète de l’équipe nationale?
Pour moi, l’entraînement international est important car on y gagne de l’expérience qu’on ne peut pas acquérir au Canada. L’un des plus grands défis auquel fait face l’équipe féminine est le nombre limité de matchs de haut niveau que nous disputons à chaque année. Il est difficile de reproduire une situation de match à l’entraînement et ici, je prendrai part à une douzaine de matchs dans la ligue Allemagne et à au moins un week-end de matchs de la Ligue de Hockey Européenne. C’est aussi l’occasion d’apprendre des petites choses que d’autres pays font naturellement, mais qui ne sont pas aussi bien connues au Canada.

Quels sont tes objectifs pour le temps que tu passeras en Allemagne?
Mon but est d’apprendre autant de choses que je peux. Après avoir passé un mois ici, j’ai appris que notre équipe est très compétente dans certaines habiletés et très peu dans certaines autres. Quant à moi, je travaillerai sur mes habiletés individuelles et je tenterai de roder mes mouvements d’élimination.

Qu’est-ce que tu espères « ramener » à la maison avec toi?
À part du bon chocolat? De meilleures habiletés individuelles et une trousse plus variée d’outils tactiques. 

As-tu des anecdotes comiques de tes expériences interculturelles à partager?
Il paraît que parler l’allemand n’est pas tout à fait la même chose que de parler anglais en ajoutant quelques mots d’allemand. Je ne comprends pas tout à fait pourquoi mes coéquipières ne comprennent pas ce que je dis, pour moi, c’est tout à fait sensé (et ma mère est tout à fait d’accord avec moi.)

C’est un miracle que je n’ai pas manqué une fonction d’équipe jusqu’ici… j’ai récemment réalisé que Google Translate n’est pas tout à fait parfait. Je pensais que mon système de déchiffrage de courriels fonctionnait bien jusqu’à ce que Google oublie de me mentionner que la « réunion d’équipe » à laquelle je devais participer était en fait une fête d’adieu et que je devais aussi amener de la nourriture.

Qu’est-ce que tu aimes le plus de la vie en Allemagne?
La notion que le Nutella est une option tout à acceptable pour tartiner le pain à n’importe quel repas, et le fait qu’il y a plus de H&M à Hambourg qu’il y a de Starbucks à Vancouver. Je sais, je n’aurais jamais cru ça possible moi non plus.

Qu’est-ce qui te manque le plus du Canada?
Il y a certaines choses qui me manquent de la vie au Canada. 1) D’aller à l’épicerie sans avoir des sueurs froides à la caisse. Je ne sais jamais combien je dois et je ne trouve jamais les bonnes coupures. Habituellement, je mets tout l’argent que j’ai sur le comptoir et je laisse la caissière prendre ce dont elle a besoin. 2) Des céréales riches en fibre et jusqu’à avant-hier, le yogourt grec. 3) De contribuer aux farces. Ma répartie facile n’est plus aussi facile après traduction. 4) De mes coéquipières de l’équipe nationale féminine. C’est sans égal de jouer avec l’équipe canadienne.


DANIELLE HENNIG
 (Brisbane, Australie – Bulimba)

Explique-nous l’importance de l’entraînement à l’étranger pour toi, une athlète de l’équipe nationale?
Nous avons l’occasion de jouer du hockey de haut niveau de manière plus régulière. Aussi, on travaille avec des joueuses et des entraîneurs différents ce qui nous présente beaucoup de nouveaux styles de jeu, différents que ceux qu’on utilise au Canada. J’espère être capable d’en tirer profit et d’intégrer certaines de ces tactiques et des habiletés différentes à mon jeu lorsque je rentrerai à la maison.

Quels sont tes objectifs pour le temps que tu passeras en Australie?
De vivre pleinement chaque opportunité qui se présente à moi (qu’elle soit liée au hockey ou non) et d’apprendre le plus possible.

Qu’est-ce que tu espères « ramener » à la maison avec toi?
Une connaissance plus approfondie du jeu et des habiletés plus diversifiées.

As-tu des anecdotes comiques de tes expériences interculturelles à partager?
Nous avons eu l’occasion de jouer aux touristes depuis que nous sommes ici. L’un des moments forts pour moi a été de tenir un koala dans mes bras. Nos coéquipières rigolent souvent aux dépens de Krissy et moi, lorsque nous utilisons des expressions canadiennes ou lorsqu’on ne comprend pas leur slang… c’est aussi bizarre d’avoir autant de commentaires au sujet de notre accent.

Qu’est-ce que tu aimes le plus de la vie en Australie?
J’adore tout: la température, mes nouvelles coéquipières, mes nouveaux amis et le hockey. C’est super de jouer autant de hockey et de s’améliorer en tant que joueuse, tout en vivant pleinement toutes les nouvelles expériences qui s’offrent à moi.

Qu’est-ce qui te manque le plus du Canada?
À part bien évidemment ma famille, mes amis et mes coéquipières : le froid. Ça peut sembler bizarre et je sais que je me plains souvent de la température froide, mais ici, à certains moments, tu espères qu’il y aura même un tout petit répit de la chaleur et de l’humidité.


MARIAN DICKINSON
 (Melbourne, Australie – Altona)

Explique-nous l’importance de l’entraînement à l’étranger pour toi, une athlète de l’équipe nationale?
Le hockey se joue dans tellement d’endroits à travers le monde. Il y a plus d’une manière de faire les choses. En tant qu’athlète de l’équipe nationale, c’est important d’être initiée à différents entraîneurs et à différents styles de jeu. Chaque entraîneur a quelque chose à t’apprendre, en incorporant toutes ces choses à ton jeu, tu deviens une joueuse plus complète.

Quels sont tes objectifs pour le temps que tu passeras en Australie?
Je suis vraiment excitée de jouer pendant toute une saison et de disputer plusieurs matchs compétitifs. De jouer autant de matchs me permettra de pratiquer toutes les compétences qu’on travaille à l’entraînement, en plus de me mettre au défi de les exécuter sous pression. De plus, en jouant avec une nouvelle équipe, j’aurai l’occasion d’adopter de nouveaux rôles et de développer ma confiance et mon leadership.

Qu’est-ce que tu espères « ramener » à la maison avec toi?
Un koala! J’ai entendu qu’ils sont difficiles à importer par contre. Mais de manière plus importance, je veux ramener de l’expérience en situation de jeu.

As-tu des anecdotes comiques de tes expériences interculturelles à partager?
Notre club trouve constamment des raisons de nous taquiner. Nous sommes une source inépuisable de rigolades pour eux. Mais l’un des plus grands défis auxquels je suis confrontée est d’apprendre à conduire une voiture manuelle de l’autre côté de la route. La première fin de semaine où nous sommes arrivées, j’ai convaincu une coéquipière de me laisser conduire et immédiatement après avoir quitté le stationnement, j’ai tourné directement en sens inverse du trafic.

Qu’est-ce que tu aimes le plus de la vie en Australie?
Je suis née en Australie et j’ai vécu ici dix ans avant de déménager au Canada. J’ai donc beaucoup de famille ici que je connais très peu. J’apprécie beaucoup l’occasion de passer du temps avec eux et d’apprendre à mieux les connaître. Je profite aussi beaucoup du mode de vie sportif qu’adorent les Australiens, et, bien sûr, des plages!  

Qu’est-ce qui te manque le plus du Canada?
Mes coéquipières, bien sûr. Celles d’entre nous qui sont en Australie planifient déjà un rendez-vous. C’est aussi difficile d’être si loin des séries éliminatoires du hockey sur glace (même si les Flames sont déjà éliminés!)


KAITLYN WILLIAMS
 (Brisbane, Australie – Ascots)

Explique-nous l’importance de l’entraînement à l’étranger pour toi, une athlète de l’équipe nationale?
C’est important de s’entraîner à l’étranger parce que ça nous permet de gagner plus d’expérience et d’apprendre différents styles de hockey. Lorsqu’on fait preuve d’ouverture d’esprit et qu’on travaille avec des gens différentes, on peut se former de nouvelles idées et perspectives du jeu, ce qui nous permet de devenir des joueuses plus polyvalentes.

Quels sont tes objectifs pour le temps que tu passeras en Australie?
 Mon objectif en Australie est de travailler fort et de profiter au maximum de cette superbe opportunité d’apprentissage. En plus de travailler sur la régularité de l’exécution de mes habiletés techniques, je veux m’améliorer à prendre des décisions quand je suis sous pression et aussi développer mon habileté à trouver plus d’une solution lorsque je suis confrontée à un problème. Quand je rentrerai à la maison, je veux me sentir confiante contre n’importe quelles adversaires.

As-tu des anecdotes comiques de tes expériences interculturelles à partager?
Sur le plan culturel, les Australiens et les Canadiens sont plutôt semblables. Les gens ici sont relaxes et très sympathiques. On commence à utiliser certains de leurs termes de slang et on s’amuse à essayer de nouveaux plats. Certains gens ici nous taquinent car on met du beurre d’arachide sur tout ce qu’on mange.

Qu’est-ce que tu aimes le plus de la vie en Australie?
Ce que je préfère de la vie en Australie est la température et les plages. J’adore être au soleil, et même si ce sera bientôt l’hiver ici, c’est quand même chaud et ensoleillé tous les jours.

Qu’est-ce qui te manque le plus du Canada?
Ce qui me manque le plus c’est ma famille et mes amis. Je suis vraiment chanceuse d’avoir eu la chance de venir jouer ici avec deux autres Canadiennes de mon équipe. C’est la première fois que je joue à l’étranger, donc c’est très amusant de pouvoir le faire avec des filles que je connais déjà.


KATE THOMPSON
 (Perth, Australie – Old Aquinas Hockey Club)

Explique-nous l’importance de l’entraînement à l’étranger pour toi, une athlète de l’équipe nationale?
S’entraîner à l’étranger offre une excellente opportunité de jouer avec des personnes différentes et d’apprendre d’une variété d’entraîneurs, en plus d’être amusant! Le club de hockey à Perth est de haut niveau, c’est un excellent endroit où travailler sa technique individuelle, entres autres.

Quels sont tes objectifs pour le temps que tu passeras en Australie?
 Mes buts sont d’améliorer mes techniques individuelles, d’améliorer mon conditionnement physique et d’apprendre le plus possible.

As-tu des anecdotes comiques de tes expériences interculturelles à partager?
Pour l’instant, je n’ai pas vraiment vécu de moments interculturels étranges ou particulièrement comiques, mais, ils ont définitivement des expressions bizarres ici! Non seulement leurs expressions sont ridicules, quand je leur demande des explications, ils tentent de m’éclaircir avec des expressions qui sont tout aussi incompréhensibles!

Qu’est-ce que tu aimes le plus de la vie en Australie?
Je crois que ce je préfère de Perth, c’est l’adaptation aisée. Les gens sont extrêmement accueillants et en général, ressemblent beaucoup aux gens chez nous. Perth n’est pas une très grande ville, mais possède beaucoup de choses intéressantes à voir et à faire, et beaucoup de gens qui sont prêts à te le montrer.

Qu’est-ce qui te manque le plus du Canada?
Ce qui me manque le plus du Canada c’est ma famille et les montagnes. Ici, le ciel est GRAND, il n’y a aucune montagne pour couper l’horizon, tout particulièrement lorsque je suis debout sur la plage, avec l’Océan Indien qui s’étend devant moi!