Field Hockey Canada > La formation féminine canadienne junior rentrée d’un camp d’entraînement en Californie

La formation nationale junior féminine est récemment rentrée d’un camp d’entraînement d’une semaine dans le nord de la Californie. Mary Nielsen, membre de l’équipe, partage son expérience au camp, qui a inclus une traversée à la course incroyable du Golden Gate Bridge.


Après un vol matinal en partance de Vancouver, l’équipe est arrivée à San Francisco très déterminée et emballée par la semaine qui l’attendait. Il n’y avait pas un moment à perdre. Nous avons dîné et nous nous sommes immédiatement rendues à la « ferme », où on allait s’entraîner pour les sept prochains jours.

À l’opposé des jours sombres et maussades du Nord, la région de la baie de San Francisco a permis au personnel et aux athlètes de faire le plein de vitamine D. Les journées ensoleillées étaient non seulement un changement agréable de notre hiver gris, elles nous ont revitalisé; le soleil représentant le phare lumineux nous pointant vers une nouvelle année.   

Les attentes de Peter (notre entraîneur-chef) et de son personnel étaient claires d’emblée, on se prépare pour notre but ultime : la Coupe du monde junior. C’est dans cette optique qu’on a entamé l’entraînement, à peine trois heures après notre arrivée à San Francisco. À notre premier entraînement, nous avons établi notre horaire journalier : réveil par téléphone, course en équipe, petit-déjeuner, entraînement, sieste, dîner, réunion, situations de jeu, souper, traitement, sommeil. En général, on a respecté l’horaire et on s’est bien habituées à la routine, avec des visites occasionnelles à la chambre de Jane, notre source sûre de petites collations.

La veille du Jour de l’An, au lieu de se diriger vers les installations de Stanford, on nous a dit de s’habiller en vêtements d’entraînement et d’amener des vêtements de rechange. Cette incertitude m’a troublée… ainsi que mes collègues de chambre. Peter avait mentionné une course de 20 miles… en effet, il avait mentionné pas mal de choses et la plupart du temps, on n’avait aucune idée si c’était vrai ou pas. Valait mieux être prêtes pour le pire. 

Après un tour d’une quarantaine de minutes à San Francisco, nous étions là, bouche bée, devant une côte infernale. La tâche était de la franchir à la course. La trentaine de joueuses extrêmement compétitives ont tôt fait d’en faire un sprint apocalyptique. La côte-purgatoire a été franchie, et même si je me croyais morte, le sprint n’a fait que peu de victimes. Après notre course, nous nous sommes rendues à l’une des sept merveilles du monde moderne : le Golden Gate Bridge, conçu par l’ingénieur en chef Joseph Strauss (qui figure deuxième sur ma liste d’ingénieurs civils préférés). La course de 2 miles sur la travée du pont a été un point fort pour beaucoup, mais on nous réservait d’autres surprises après l’entraînement matinal : nous pouvions profiter d’une demi-journée pour visiter la ville à notre gré.

Après une merveilleuse visite en ville, nous avons rapidement réorienté nos énergies sur notre but : plus d’entraînement, de traitements et de matchs inter-formation. Les entraîneurs ont maintenu la cadence, et, à la fin de la semaine, une nouvelle année était entamée et un objectif fixé. Nous avons quitté San Francisco très enthousiastes face aux prochaines tournées et motivées à travailler très fort dans nos diverses initiatives de hockey sur gazon, avant d’être réunies à nouveau.