Field Hockey Canada > Le récent séjour de Gillis à l’étranger propulse les espoirs olympiques canadiens

Comme capitaine de l’Équipe nationale féminine de hockey sur gazon du Canada, Kate Gillis a voyagé aux quatre coins de la planète.

Après avoir pris la décision de déménager à l’autre bout du pays, de Kingston à Vancouver à l’âge de 17 ans pour s’entraîner avec les autres membres du programme national, Gillis a vécu un grand éventail d’expérience qui définit le parcours d’une athlète internationale.

Une grande partie de cette expérience est justement de faire le tour du monde.

Présentement à Dublin en Irlande pour la deuxième ronde de la Ligue mondiale, Gillis a aussi visité l’Inde, l’Écosse, l’Angleterre, l’Argentine, Trinité-et-Tobago et plusieurs autres endroits parmi les plus exotiques ua monde alors qu’elle représentait notre pays.

Avant la réunion des joueuses de l’Équipe nationale féminine au début de 2015, la femme de 24 ans qui a joué son premier match international avec le Canada en 2007 et qui a depuis disputé 117 autres matchs, a une fois de plus déménagé, cette fois au pays des kangourous pour s’aligner dans la Ligue australienne de hockey (AHL).

« C’était parfait puisque nous étions en congé et que ça fonctionnait avec notre horaire », raconte-t-elle. « Je voulais vraiment jouer dans l’AHL. C’est quelque chose que je désirais depuis toujours. J’ai plusieurs amies qui jouent dans des ligues à Melbourne et à Perth. »

Autant que l’expérience de l’AHL avec les Strikers de Canberra fût pour le plaisir, c’est aussi pour le hockey. Plus particulièrement, comment son séjour en Australie profite-t-il à Gillis et à ses coéquipières canadiennes à son retour.

« L’Australie pratique un style de hockey à la fois rapide et direct et (l’entraîneur Ian Rutledge de l’Éqiupe nationale féminine du Canada) m’a dit que cela me serait bénéfique », ajoute Gillis à propos de cette expérience.

Canberra a pris le cinquième rang sur huit équipes dans le tournoi, mais ce classement n’est qu’un morceau du casse-tête pour Gillis. L’autre étant une exposition à un niveau très élevé de hockey et aux joueuses qui le pratiquent.

Chez les Strikers, Gillis était cochambreuse avec l’internationale Edwina Bone et jouait aux côtés de l’Australienne Anna Flanagan et de la Néo-Zélandaise Samantha Charlton.

« C’était une magnifique occasion de jouer avec elles et d’apprendre d’elles et de ce que leurs équipes font et comment elles jouent », dit-elle.

Ce qu’elle retient de leur hockey est la férocité offensive qui distingue les Australiennes et les Néo-Zélandaises. C’est un aspect qui profiterait au jeu canadien si elles désirent se hisser parmi les meilleures au monde, affirme Gillis.

« Parfois, vous n’avez pas tellement d’occasions quand vous affrontez de très bonnes équipes comme la Nouvelle-Zélande ou l’Australie », explique-t-elle.

« Elles attaquent tellement et elles ne retiennent rien du tout et elles foncent au filet. Je vais certainement retenir cela et le ramener au sein de notre équipe. »

Le Canada entreprend la deuxième ronde de la Ligue mondiale samedi et avec le début du tournoi, Gillis poursuit son parcours à la tête de l’équipe nationale vers la plus importante scène au monde : les Jeux olympiques.

« L’année de qualification olympique est toujours énorme », dit-elle. « Ce sera ma troisième tentative de qualification. Chaque fois est différente et dépend de ton classement mondial et de ce à quoi l’équipe ressemble. »

Si ses coéquipières Bone, Flanagan et Charlton de l’AHL sont automatiquement qualifiées pour les Jeux de 2016 en raison de leur classement mondial, Gillis et ses coéquipières, classées 23es au monde, devront conclure la deuxième ronde parmi les deux meilleures équipes pour accéder aux demi-finales de la Ligue mondiale en juin.

Si le Canada conclut ensuite la demi-finale de la Ligue mondiale parmi les trois équipes de tête, notre équipe féminine accédera au tournoi des Jeux de Rio. Sans quoi, elles seront forcées de remporter la médaille d’or aux Jeux panaméricains de 2015 à Toronto cet été.

« Un de nos objectifs est de simplement nous concentrer jour après jour sur ce que nous devons accomplir », dit-elle. « Que ce soit un match, une rencontre amicale ou l’entraînement, tout cela bâtit vers une qualification. »

Le Canada entreprend son parcours de deuxième ronde de la Ligue mondiale contre la Turquie, le samedi 14 mars avant d’affronter l’Irlande, hôte du tournoi, dimanche.

Les deux meilleures équipes de la deuxième ronde accéderont à la troisième ronde de la Ligue mondiale en Espagne au mois de juin ou le Top 3 obtiendra un laissez-passer pour le tournoi olympique de 2016 à Rio au Brésil.

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