Field Hockey Canada > Les capacités offensives de Stairs, la clé du succès pour les Canadiennes

Au hockey, rien ne se compare à marquer des buts. 

La préparation, l’attente, l’adrénaline, le moment clé d’exécution et l’euphorie qui en découle, rien de s’y compare dans notre sport.

Même pour quelqu’un qui empile les buts comme l’attaquante Brienne Stairs de l’Équipe nationale féminine de hockey sur gazon du Canada, on ne s’en lasse jamais.

« Ça procure tellement un bon sentiment », affirme la joueuse de 25 ans originaire de Kitchener en Ontario. « Quand nous participons à ces jeux multisports comme les Jeux du Commonwealth ou les PanAm, marquer procure un sentiment incomparable. »

Stairs vient de connaître une année monumentale avec l’Équipe nationale féminine au cours de laquelle elle a marqué 12 buts pour mener la formation et lui permet de figurer parmi les 10 meilleurs buteurs au monde.

Ayant marqué six buts à son premier tournoi d’envergure avec l’Équipe nationale féminine aux Jeux panaméricains 2011 à Guadalajara au Mexique, remplir le filet adverse est devenu une habitude.

Ce n’est toutefois pas quelque chose qu’elle tient pour acquis.

« Il faut avoir le désir, c’est certain », dit-elle alors que l’Équipe nationale féminine se prépare à entamer la deuxième ronde de la Ligue mondiale à Dublin en Irlande ce week-end.

« Je crois que ça reste un effort d’équipe », ajoute-t-elle humblement à propos de son talent offensif. « La plupart de mes buts sont marqués à courte distance alors c’est une dernière touche. Tout le monde fait le gros travail pour moi et je me troue au bon endroit (au bon moment) ».

C’est une façon de regarder cela. L’autre serait de constater que Stairs s’est élevée parmi les plus grandes menaces offensives au monde malgré les obstacles. 

Provenant du hockey sur glace après avoir entamé la pratique sur gazon que vers la fin du secondaire, le style de Stairs a été jugé différent. Il faut toutefois avouer qu’il a quelque chose d’efficace.

« C’est assez spécial de l’observer en plein élan », affirme l’entraîneur-chef de l’Équipe nationale féminine Ian Rutledge « Je suis sûr que cela est lié à son passé de hockey sur glace, ce qui fait d’elle une attaquante pas tellement classique dans le sens traditionnel du terme. »

Elle a excellé dans plusieurs sports, notamment au basketball, au baseball, au tennis et à la natation avant de faire du hockey sur gazon sa priorité.

Aînée de trois sœurs et membres d’une famille de cinq, Stairs aura l’occasion de jouer devant ses parents et amis cet été à Toronto dans le cadre des Jeux panaméricains, ou l’équipe nationale féminine du Canada cherchera à se qualifier pour les Jeux olympiques de 2016 en remportant l’or, si cela n’est pas fait par l’entremise de la Ligue mondiale.

Si les Canadiennes sont en mesure de grimper au sommet du podium, vous pouvez compter sur Stars pour avoir un grand rôle pour les y amener.

« Je désire faire mieux que ce que j’ai fait l’an dernier alors il y a un peu de pression », dit-elle. « Ce sera spécial de jouer à la maison et d’en tirer un avantage. »

À la maison ou non, Stairs a démontré qu’elle est une menace, peu importe où le match est disputé. N’ayant raté aucun match au cours des deux dernières années, sa durabilité impressionne autant que sa finesse. Quand on y ajoute son âge, elle devient une adversaire dont il faut tenir compte.

« J’espère seulement qu’elle réalise combien bonne elle pourrait devenir », ajoute Rutledge. « Elle réussit bien et elle peut encore s’améliorer. C’est assez épeurant de penser à quel point elle peut s’améliorer si elle poursuit sur cette trajectoire. »

Le Canada entreprend son parcours de deuxième ronde de la Ligue mondiale contre la Turquie, le samedi 14 mars avant d’affronter l’Irlande, hôte du tournoi, dimanche.

Les deux meilleures équipes de la deuxième ronde accéderont à la troisième ronde de la Ligue mondiale en Espagne au mois de juin ou le Top 3 obtiendra un laissez-passer pour le tournoi olympique de 2016 à Rio au Brésil.

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