Field Hockey Canada > Les recrues canadiennes s’acclimatent avant le premier gros test

Chaque fois qu’un athlète entre dans un nouvel environnement avec de nouveaux entraîneurs, un nouvel entourage, de nouveaux coéquipiers et de nouvelles attentes, l’expérience peut être révélatrice, possiblement même intimidante.

Vivre cela alors que cette même équipe tente de franchir une étape qu’elle a rarement réalisée dans son histoire vient encore plus amplifier le phénomène.

Toutefois, pour l’Équipe nationale féminine de hockey sur gazon du Canada, qui poursuit son parcours de qualification pour tenter de retourner aux Jeux olympiques pour la première fois depuis 1992, l’intimidation ne fait pas partie de l’équation.

Pour la poignée de recrues au sein de l’Équipe nationale féminine qui disputera son premier match de deuxième ronde de la Ligue mondiale ce week-end à Dublin en Irlande, l’environnement détendu leur a permis de se sentir tout de suite à l’aise.

« C’était une des choses qui a vraiment impressionné l’équipe quand je suis arrivée en novembre », raconte Alex Thicke, originaire de North Vancouver en Colombie-Britannique et qui vient de faire ses études à l’Université de Toronto. « Même si je pouvais identifier le groupe de leaders, les filles sont très inclusives, elles m’ont bien accueilli et elles dégagent beaucoup d’expérience. »

Thicke fait partie d’un groupe d’athlètes qui se sont récemment ajoutées à l’Équipe nationale féminine et à l’Équipe senior de développement et au sein d’un groupe encore plus restreint qui se joint à plusieurs vétérans d’expérience dans ce voyage en Irlande.

« Il y avait évidemment neuf filles qui n’ont pas été sélectionnées alors c’est une grande responsabilité et un honneur d’aller et de bien les représenter », ajoute-t-elle. « Étant une recrue au sein de l’équipe, j’ai un grand rôle à jouer. »

La gardienne de but Beckett Frisch, qui à l’instar de Thicke a été nommée au sein de l’Équipe senior de développement à la fin de 2014 avant d’être invitée au sein de l’alignement pour la deuxième ronde de la Ligue mondiale a un autre rôle à jouer.

Une de deux gardiennes au sein du groupe aux côtés de Kaitlyn Williams, qui vient de disputer son 50e match international, Frisch sait que l’expérience vaudra son pesant d’or, peu importe le nombre de minutes de jeu qu’elle obtient.

« J’arrive ici prête à jouer », affirme Frisch, originaire de Calgary en Alberta. « C’est clair que Rocky (Williams) est une bonne gardienne et elle sera la partante. Par contre, tout peut se produire en cours de tournoi alors il faut simplement que je sois prête. »

Frisch et Thicke, ainsi que Rosie Beale de Victoria qui est aussi en Irlande avec le groupe, viennent tout juste de disputer leur premier match international lors d’une récente tournée d’entraînement en Nouvelle-Zélande.

Cette expérience, une première sur la scène internationale senior où les joueuses sont évaluées en vue d’une possible inclusion au sein de la formation pour la deuxième ronde de la Ligue mondiale a été importante, mais ce fut aussi une excellente façon de s’intégrer au groupe avant un gros événement comme celui qui démarre ce week-end en Irlande.

« C’était une superbe expérience pour constater dans quoi je m’implique pour l’avenir », affirme Frisch qui a pratiqué le hockey sur glace avant de se lancer au hockey sur gazon à l’âge de 14 ans.

Frisch et Thicke donnent le crédit au personnel et aux joueuses pour avoir créé un environnement positif et ouvert qui leur a permis de s’intégrer au niveau international senior, mais aussi à connaître du succès, comme l’indique leur inclusion pour la deuxième ronde de la Ligue mondiale.

« La transition a été vraiment facile parce que tout le monde a été tellement bon et tellement accueillant », ajoute Thicke. « J’oublie presque que je suis avec l’équipe depuis (seulement) deux mois. »

Le Canada entreprend son parcours de deuxième ronde de la Ligue mondiale contre la Turquie, le samedi 14 mars avant d’affronter l’Irlande, hôte du tournoi, dimanche.

Les deux meilleures équipes de la deuxième ronde accéderont à la troisième ronde de la Ligue mondiale en Espagne au mois de juin ou le Top 3 obtiendra un laissez-passer pour le tournoi olympique de 2016 à Rio au Brésil.

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