L’été 2015 a été un des plus fertiles des récentes années pour la plupart des membres de l’Équipe canadienne féminine de hockey sur gazon.
L’équipe nationale féminine a remporté la médaille de bronze aux Jeux panaméricains 2015 à Toront en Ontario au mois de juillet, le premier podium de l’équipe à ces jeux depuis 1999, soit la dernière fois que cette compétition a eu lieu au Canada.
Avec les hauts, il y a aussi eu des bas.
Ne s’étant pas qualifiées par l’entremise de la Ligue mondiale plus tôt cette année, les Canadiennes devaient remporter l’or des Jeux panaméricains pour aussi obtenir un billet pour les Jeux olympiques de Rio 2016 au Brésil.
Après avoir raté l’objectif ultime, il est compréhensible que la perspective de l’ouverture d’un nouveau cycle de quatre ans et de la poursuite d’une qualification olympique en 2020 soit un peu effrayante.
Ce n’est toutefois pas là l’approche des leaders de l’équipe.
« Nous sommes en bonne position », affirme la capitaine Kate Gillis qui fait partie des vétérans de la formation. « Ce groupe est jeune et ensemble nous pouvons réaliser de grandes choses. »
Gillis et son adjointe Thea Culley figurent parmi les joueuses ayant la plus longue feuille de route de la formation et elles sont aussi enthousiastes de l’état actuel du programme.
« C’est décevant de ne pas aller aux Jeux olympiques, mais il est palpitant de savoir que nous sommes en bonne position pour nous préparer en vue du prochain cycle de quatre ans », affirme Culley, qui à 29 ans est la plus âgée et la plus expérimentée des joueuses de l’équipe avec 142 matchs internationaux à sa fiche.
Culley est aussi enthousiaste maintenant qu’elle ne l’a jamais été de faire partie de l’équipe nationale.
Nous avons fait du très bon travail au cours des dernières années pour bâtir une culture où les filles veulent faire partie de l’équipe et qu’il est palpitant de jouer pour le Canada. Je veux encore travailler en ce sens. »
La médaille de bronze des Jeux panaméricains est l’exemple parfait des progrès réalisés par le Programme national féminin au cours des deux dernières années.
Habituellement une des plus jeunes équipes à chacun des tournois auxquelles elle participe, le succès que l’équipe a connu est le signe d’un travail bien fait, mais cela sert aussi de motivation afin de poursuivre sur cette voie.
« Conclure le tournoi avec une médaille lors de grands jeux a procuré un superbe sentiment », ajoute Gillis. « Je crois que cela a vraiment dirigé les projecteurs vers notre équipe. Je crois que les gens veulent faire partie du programme. »
Alors que le Canada accueillera un tournoi de la R2 de la Ligue mondiale féminine 2016-2017, suivi de la Coupe du Monde Féminine à Londres en 2018, les Jeux panaméricains à Lima au Pérou en 2019, puis les Jeux olympiques de Tokyo en 2020, les quatre prochaines années s’annoncent aussi pleines de rebondissements. L’Équipe canadienne féminine de hockey sur gazon compte bien rester à l’avant-scène durant toutes ces années de plaisir.
L’équipe féminine s’entraîne présentement en petit groupe à Vancouver avec leurs équipes universitaires et leurs équipes de club à travers le monde. L’équipe sera entièrement réunie à Vancouver au début de 2016 pour marquer le lancement du prochain cycle de quatre ans.
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