À peine quelques jours avant le départ prévu d’Équipe Canada pour la Coupe du monde de 2010 à Delhi, la tante de Richard Hildreth, Pat, est décédée du cancer du sein. Toutefois, Richard savait qu’il devait quand même se rendre en Inde. Quelques semaines auparavant, sa tante lui avait qu’il devait s’y rendre pour représenter le Canada, peu importe ce qu’il arriverait. Il est donc allé.
Pendant toute la durée de la Coupe du monde, Richard a porté le bracelet rose du cancer du sein, en hommage à sa tante Pat. Encore aujourd’hui, on retrouve toujours du ruban adhésif rose sur sa crosse. Le week-end prochain (16 et 17 juin), Hildreth rendra hommage à sa tante de belle manière en participant au Cyclo-défi Enbrige contre le cancer de Vancouver pour recueillir des fonds pour la Fondation du cancer de la Colombie-Britannique.
« J’ai vraiment hâte de faire connaissance avec d’autres personnes qui ont été touchées par le cancer », partage Hildreth. « Ce sera une belle occasion de fraterniser et d’écouter les gens raconter leurs histoires. J’ai hâte de prendre part à une randonnée où les participants sont tous là pour la même raison. Et bien sûr, c’est excitant de recueillir des fonds pour une cause aussi importante. »
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Richard s’est procuré son premier vélo de route il y quelques années et depuis, le vélo est devenu son mode de transport principal. Non seulement le vélo ajoute-t-il de l’exercice à sa routine, c’est aussi économique, un facteur non négligeable pour un athlète amateur. Hildreth se rend souvent en vélo aux entraînements de l’équipe nationale à l’Université de la Colombie-Britannique.
« Au début, les autres gars sur l’équipe se moquaient de moi parce que je faisais du vélo », avoue-t-il. « Ils m’appelaient le ‘mec branché’. Mais la situation s’est renversée. Quatre ou cinq de mes coéquipiers enfourchent aujourd’hui un vélo. J’aime bien penser que j’ai eu une influence sur leur décision. »
Un athlète d’élite, Richard est évidemment animé d’un esprit compétitif. Même si le Cyclo-défi n’est pas techniquement une course, ne vous attendez pas à retrouver Hildreth à l’arrière du peloton.
« Même quand je suis à vélo aux alentours de Vancouver, je suis compétitif », déclare Hildreth. « À chaque fois que quelqu’un me dépasse, je veux les rattraper et les dépasser! »
Voilà des mots dignes d’un athlète d’une équipe nationale. C’est cet esprit de compétition que tante Pat avait toujours encouragé chez Richard.