Les matchs ont repris dimanche martin là où ils avaient laissé samedi, avec des matchs à l’heure de départ décalée sur les deux terrains du Tamanawis Park à Surrey, CB. Chez les femmes, l’Ontario a pris une avance rapide aux dépens des Lions de la CB et n’ont jamais plus regardé derrière, l’emportant au bout du compte 6-0 contre les Lions. Les Rams de la CB ont eu droit à leur match revanche contre l’Ontario en soirée et cette fois, les Ontariennes ont eu le meilleur sur les Rams.
La phase de groupe chez les femmes n’a pas été complétée, mais on sait déjà que les Rams de la CB et l’Ontario se retrouveront en finale lundi soir.
Izzy Fraser, qui s’aligne avec les Rams, a dit avoir hâte à ce nouveau duel entre les deux équipes et elle a fait remarquer que le défi, lorsqu’on affronte les mêmes joueuses trois fois, est de sans cesse faire des ajustements.
« Nous savions, au début du tournoi, que ce serait différent. Elles connaissant nos tendances et nos trucs, a noté Fraser. C’est un défi sur le plan mental, ça c’est certain. La clé pour nous, c’est de continuer à jouer le plus rapidement possible. »
Fraser, qui vient de compléter sa première année à l’Université de la Colombie-Britannique, dispute ses premiers Championnats nationaux U-23. Elle a déclaré qu’en dépit du fait qu’il y ait seulement trois équipes, le niveau de compétition est formidable et c’est plaisant de comparer son niveau à celui des joueuses d’autres provinces.
« Il y a beaucoup de filles avec qui et contre qui nous jouons à l’université, a-t-elle noté. Ç’a été beaucoup de plaisir d’aller sur le terrain et de disputer des matchs de ce niveau. »
Chez les hommes, la matinée a commencé avec le Québec qui a surpris les Lions de la CB pour se retrouver avec une fiche de 2-2 et obtenir son billet pour un match de médaille. L’Alberta et les U-18 de la CB ont livré une bataille serrée qui s’est soldée par une victoire de 3-2 de ces derniers. Les Rams de la CB ont bien fait les choses contre l’Ontario et sont restés invaincus.
Après avoir vu l’Ontario disputer du hockey solide durant les 20 premières minutes de jeu, les Lions de la CB sont revenus en force et ont effacé un déficit de trois buts pour décrocher une spectaculaire victoire de 5-4.
Le match d’après-midi entre les Lions de la CB et l’Ontario s’est avéré, en quelque sorte, une demi-finale avant la lettre. Malgré un déficit au score en fin de rencontre, les Lions de la CB ont rugi à la fin en inscrivant deux buts pour ainsi s’imposer 5-4 et provoquer la tenue d’une finale toute britanno-colombienne. Le Québec et l’Ontario se retrouveront dans le match pour la médaille de bronze, laissant ainsi les U-18 de la CB faire face à l’Alberta en finale consolation.
Alors que les derniers matchs de la phase de groupe seront disputés tôt lundi, le tournoi passera aux matchs des médailles en après-midi. Les matchs pour la médaille d’or auront lieu à 16h HP (hommes) et 18h (femmes), lundi le 1er juillet.
Carrière de joueuse: J’ai joué dans la région de Victoria et pour la FHBC (Fédération de hockey sur gazon de la Colombie-Britannique). J’ai disputé cinq saisons avec l’Université de Victoria, et un peu aussi avec le Canada.
Pourquoi êtes-vous devenu entraîneure? J’ai commencé grâce au programme « Rising Stars » (étoiles montantes) de l’Université de Victoria, et aussi parce que c’est plaisant de redonner à la communauté étant donné que le hockey sur gazon a toujours été quelque chose d’important dans ma vie.
L’aspect le plus gratifiant de la profession d’entraîneur ? Voir les filles disputeur un vrai bon match et réaliser à quel point elles ont du plaisir, c’est très gratifiant.
Carrière de joueur: J’ai commencé à jouer à Richmond, CB, avant de passer auIndia Club. J’ai été retenu dans les équipes nationales U-17, U-21 et sénior. J’ai mis fin à ma carrière à 26 ans après avoir rencontré ma future épouse et amorcé ma carrière sur le plan professionnel.
Pourquoi êtes-vous devenu entraîneur? J’agissais toujours comme entraîneur pour les plus jeunes au India Club, puis je me suis arrêté. Quand mes enfants ont vieilli un peu, je voulais commencer à être leur entraîneur, mais j’ai réalisé que juste parce que j’ai joué à un haut niveau, ça ne voulait pas nécessairement dire qu’ils voudraient le faire aussi.
Meilleur moment dans votre carrière d’entraîneur : Être entraîneur avec la FHBC, et aussi comme entraîneur-chef régional à la FHBC. Quand les enfants sont plus jeunes, c’est plaisant de les voir apprendre une nouvelle habileté, comme les façons de frapper la balle. Tandis qu’au moment où les jeunes deviennent un peu plus vieux, c’est plaisant de les voir commencer à mieux comprendre l’aspect tactique.