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De jeunes athlètes reviennent enchantées d’un camp pour gardiennes de but du Programme national féminin

PHOTO: Hilary Neeb, des Warriors de l’Université de Waterloo, est une des gardiennes de but qui ont participé à un camp d’une semaine du Programme national canadien féminin afin de recevoir des enseignements propres à leur position.

mai 5, 2017 | Shaheed Devji | fieldhockey.ca

Selon plusieurs observateurs, la gardienne de but des Warriors de Waterloo Hilary Neeb a connu une belle carrière au hockey sur gazon jusqu’ici.

Cette année, pour couronner son séjour dans les rangs universitaires – d’une durée de cinq ans avec l’équipe de l’Université de Waterloo –, Neeb a été nommée gardienne de but de l’année de l’Association Sport Universitaire de l’Ontario (SUO) pour la deuxième saison de suite.

Mais malgré ces récompenses, Neeb reconnaît qu’il y a une carence importante dans son jeu.

« Durant ma carrière de gardienne, j’ai rarement eu droit aux conseils d’un entraîneur. C’est juste arrivé ici et là », dit-elle. « Je n’ai jamais participé à un camp ou à quelque chose du genre. »

Cela toutefois changé cette semaine, alors que Neeb a fait partie d’un groupe d’athlètes qui ont été sélectionnées pour prendre part à un camp de gardiennes de but organisé par le Programme national canadien féminin. Ce camp a eu lieu à Vancouver, en Colombie-Britannique.

C’est donc un long voyage qu’a dû faire l’athlète originaire de Wellesley, une municipalité d’environ 11 000 habitants située au nord-ouest de Kitchener, en Ontario.

Mais le séjour à l’autre bout du pays en valait amplement la peine, selon Neeb.

« J’avais vraiment le goût de recevoir plus de conseils techniques, de travailler sur des choses qu’il est plus difficile d’apprendre quand tu n’as pas d’entraîneur des gardiens », explique-t-elle.

« J’ai essayé d’apprendre ces choses-là par moi-même et d’être autodidacte. Mais c’est difficile quand tu n’as pas quelqu’un à tes côtés pour te rappeler constamment ce que tu fais de bien ou de mal.

« Ç’a donc été formidable de voir des aspects de mon jeu s’améliorer très rapidement et de pouvoir travailler là-dessus grâce aux commentaires qu’on nous donnait. »

En plus de participer à plusieurs séances d’entraînement sur le terrain réservées exclusivement aux gardiennes en compagnie de l’entraîneur adjoint de l’équipe nationale et entraîneur-chef de l’équipe junior Steph Andrews, les trois gardiennes invitées ont conclu le camp en se joignant au programme d’entraînement senior féminin, ce qui leur a permis de prendre part à des exercices avec les gardiennes de l’équipe canadienne Kaitlyn Williams et Rowan Harris.

« Je sais que pendant mon processus de développement au sein du programme, nous nous concentrions sur les petits détails et toutes sortes de petites choses que les gardiennes doivent faire », a noté Harris, qui a récemment été promue du programme junior à senior à l’échelle internationale.

« Je suivais surtout l’exemple des autres, je devinais ce que je devais faire en observant ce qu’elles faisaient, en prenant note de leur niveau d’intensité, ainsi que de la détermination qu’elles affichaient à l’entraînement.

« Quand nous sommes jumelées à d’autres gardiennes, ça t’amène à peaufiner tout ce que tu fais. »

Et les gardiennes invitées ont pris des notes.

« J’apprends par le visuel, alors j’adore regarder faire les autres », ajoute Neeb. « Les voir jouer d’aussi près, profiter de leurs conseils et de leurs mots d’encouragement, c’est un moment qui a un impact important et qui te permet d’en apprendre tellement. »

« Ça nous aide vraiment, nous les jeunes gardiennes qui n’ont pas autant d’expérience avec les équipes nationales, à grandir. »

En plus de profiter des enseignements d’entraîneurs du programme national et de s’améliorer à tous les niveaux, le fait de participer au camp a aussi permis aux gardiennes de se familiariser davantage avec le niveau de jeu qu’on retrouve dans ce contexte.

« Je voulais vraiment aller de l’avant et passer à la prochaine étape, et la seule étape qui vient après l’université, c’est le programme national, souligne Neeb. C’est donc excitant quand on se voit offrir une opportunité en ce sens, peu importe laquelle, et c’est pourquoi j’étais si contente de venir ici, parce c’est une des nombreuses opportunités qu’il est possible d’avoir. »