PHOTO : Danielle Hennig (à gauche) et Sara McManus lors d’une séance d’entraînement de l’Équipe nationale féminine le 6 septembre 2016.
L’équipe féminine de hockey sur gazon du Canada a démarré un nouveau cycle de quatre ans à la mi-août avec le début de son plus important bloc d’entraînement des quatre dernières années et possiblement pour les quatre prochaines.
Concentrées à mieux faire à la maison
Le bloc d’entraînement de 14 semaines avec l’équipe entièrement réunie à son domicile de l’Université de la Colombie-Britannique à Vancouver survient après une intense période de compétition en 2016, où les Canadiennes ont joué 20 matchs contre des équipes mieux classées qu’elles.
Malgré la qualification ratée pour les Jeux olympiques de 2016, les Canadiennes ont profité de cette année olympique à fond et elles sont maintenant pleinement concentrées sur le prochain cycle qui démarre avec une tentative de qualification pour la Coupe du Monde de 2018 et suivie pas loin derrière par la route vers les Jeux olympiques de Tokyo 2020.
« Nous avons connu une année 2016 productive et affairée et maintenant que nous approchons l’année 2017 et le tournoi de deuxième ronde de la Ligue mondiale, nous avons une belle occasion de poursuivre sur notre lancée », affirme Ian Rutledge, directeur et entraîneur-chef de l’équipe nationale féminine.
« Avec la compétition, c’est habituellement tendu et il est difficile de faire des ajustements ou des modifications quand votre véhicule est en marche », ajoute-t-il. « Ce que ce (bloc d’entraînement) nous permet vraiment et de nous offrir l’occasion de rentrer le véhicule au garage et d’y travailler, de l’améliorer et de nous assurer que nous serons bons pour la route quand nous reviendrons à la compétition. »
Les yeux tournés vers la Coupe du Monde de 2018
La prochaine compétition d’envergure pour les Canadiennes sera aussi tôt qu’en 2017 alors qu’elles amorceront le processus de qualification pour la Coupe du Monde de 2018.
La deuxième ronde de la Ligue mondiale est composée de 24 équipes qui disputeront trois tournois parallèles dans trois villes différentes. Le Canada sera du tournoi disputé à Vancouver en mars et avril 2017.
Pour se qualifier pour la Coupe du Monde de 2018, les Canadiennes doivent obtenir un classement du Top 10 à la fin de la troisième ronde de la Ligue mondiale.
Une autre voie de qualification sera de gagner le tournoi de la Coupe panaméricaine qui sera disputée plus tard en 2017.
« C’est énorme », indique le vétéran défenseur Sara McManus. « Par contre, je crois que cela nous rendra plus motive et fera passer le prochain grand bloc beaucoup plus vite en raison de notre enthousiasme. »
Jouer à la maison
Pour la première fois depuis bien longtemps, les Canadiennes accueilleront un gros tournoi international à domicile en 2017.
Quand le Canada tiendra le tournoi de deuxième ronde de la Ligue mondiale au début de 2017, l’enjeu sera énorme, notamment en raison du parcours de qualification pour la Coupe du Monde.
L’enjeu et tout le temps en préparation de cette compétition serviront seulement à motiver l’équipe, selon une de ses leaders.
« Vous avez toujours hâte de jouer des matchs, particulièrement quand l’écart entre deux compétitions est plus grand », raconte Danielle Hennig de Kelowna. « Le retour ensemble n’est que plus enthousiasmant. Revenir sachant que vous allez jouer à domicile ne fait qu’accroître le sentiment. Et je crois que nous serons en très bonne forme. »