Photodu haut: Yan Huckendubler
Il y a près d’un an, le Canada a officiellement entrepris son parcours olympique en remportant l’Open des Séries de hockey à Salamanca, au Mexique. Cette victoire avait permis aux Canadiennes de se qualifier pour les Finales des Séries de hockey 2019, qui se dérouleront du 18 au 27 juin à Valence, en Espagne. Les joueuses ont dû s’adonner à d’innombrables séances d’entraînement, matchs et heures de travail depuis, et voilà que nous sommes à un mois de l’étape suivante. Mais avant qu’elles se dirigent vers l’Espagne, elles se rendront à Glasgow pour une semaine d’entraînement et de compétition.
L’équipe est arrivée en Écosse cette semaine et disputera son premier match le 15 mai contre une équipe écossaise qui est classée 18e au monde. Les joueuses canadiennes sont établies en Belgique depuis le mois de septembre, ce qui leur permet de s’entraîner et de jouer pour des clubs de la Ligue de hockey belge en plus de s’entraîner régulièrement avec l’équipe nationale canadienne. Selon Hannah Haughn, attaquante canadienne d’expérience, le temps passé en Belgique a été très utile au développement de l’équipe et à sa préparation en vue de compétitions de haut niveau.
« Nous avons eu accès à des installations de grande qualité et à des formateurs spécialisés à chaque semaine, a-t-elle souligné. De plus, nous avons été en mesure de baigner dans une culture de hockey, et d’organiser plus facilement des matchs contre des pays voisins. »
Maddie Secco, un milieu du terrain qui a porté les couleurs du club belge Victory HK, a fait écho aux propos de Haughn en ce qui a trait au vécu emmagasiné en Belgique.
« La ligue belge nous a offert des matchs de haut niveau à chaque fin de semaine, ce qui n’était pas possible au Canada. Par conséquent, notre équipe canadienne se sent en confiance, en forme et prête à l’approche de notre phase de qualification olympique », a indiqué Secco.
Puisque l’engagement à l’endroit des clubs belges prend fin ce mois-ci, les joueuses canadiennes pourront tourner leur attention entièrement vers leurs performances en équipe nationale. Elles auront droit à un camp d’entraînement en sol canadien à Victoria, C.-B., au début du mois de juin, ce qui signifie que la série de matchs contre l’Écosse cette semaine sera leur dernière occasion de disputer des rencontres préparatoires avant les Finales des Séries de hockey à Valence.
Étant donné que ce sera la première fois que les deux équipes s’affronteront depuis qu’elles ont fait match nul 1-1 à l’occasion du tournoi des Jeux du Commonwealth 2018, l’occasion sera belle pour l’équipe canadienne de montrer à quel point elle a progressé, selon Hauhgn.
« Il s’agit d’une équipe de grande qualité qui mettra à l’épreuve nos structures, a-t-elle dit de l’Écosse. C’est exactement ce genre d’équipe que nous voulons affronter dans le but de nous préparer pour Valence. »
Secco a ajouté qu’elle s’attend à ce que l’Écosse travaille très fort et affiche du jeu combatif, et que les matchs soient serrés. « L’occasion sera belle de mettre toutes nos nouvelles habiletés à l’épreuve contre une équipe qui nous donnera du fil à retordre. »
En terminant parmi les deux premières équipes aux Finales des Séries de hockey à Valence, le Canada obtiendrait sa place dans la manche finale des qualifications olympiques (une série de deux matchs contre un même adversaire à l’automne). Les Canadiennes participeront aussi aux Jeux panaméricains au mois d’août à Lima, au Pérou. L’équipe gagnante de ce tournoi se qualifiera automatiquement pour les Jeux olympiques. À chacun des cycles de quatre ans, tout revient à l’obligation d’être prêt en vue de quelques compétitions cruciales. Haughn, qui avait fait partie du dernier parcours de quatre ans, a affirmé que dans l’ensemble, l’équipe est mieux préparée et davantage prête cette fois-ci.
« Bien qu’au cours des deux cycles, les objectifs étaient similaires, cette fois-ci j’ai le sentiment que c’est beaucoup mieux au niveau de la préparation, a dit Haughn. Non seulement parce que toutes les joueuses ont plus d’expérience de match, mais aussi parce que nous avons passé davantage de temps à tisser des liens collectivement et à travailler sur les petits détails sur le plan individuel. »
Le parcours olympique a commencé au Mexique l’an dernier, il se poursuit cette année à Valence et Lima et, espérons-le, comprendra une série de deux matchs à l’automne. Le Canada est prêt à entreprendre un été qui sera chargé, mais qui promet aussi d’être excitant.
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