Depuis 28 ans que l’équipe nationale canadienne féminine n’avait pas participé à la Coupe du monde de hockey de la FIH. Les Canadiennes seront officiellement de retour au plus haut niveau mondial quand Équipe Canada disputera son match d’ouverture de la prochaine Coupe du monde, le 1er juillet, contre le pays hôte, l’Espagne.
Cet affrontement qui aura lieu à l’occasion de la fête du Canada sera le premier d’une série de trois matchs de phase de groupe pour les Canadiennes, alors que celles-ci se mesureront ensuite à la Corée du Sud et à l’Argentine. La Coupe du monde de hockey féminin de la FIH se déroulera en Espagne et aux Pays-Bas. Tous les matchs du Canada auront lieu au Stade olympique de Terrassa, en Espagne.
La dernière présence du Canada à la Coupe du monde de hockey remonte à 1994, quand cette compétition avait eu lieu à Dublin, en Irlande. Il s’agissait alors de la dernière de six qualifications consécutives à la Coupe du monde, séquence durant laquelle l’équipe canadienne a obtenu son meilleur résultat, une médaille d’argent, en 1983. La capitaine de l’équipe actuelle, Natalie Sourisseau, souligne que la qualification pour le tournoi de cette année est une grande réalisation pour ses coéquipières mais aussi pour toutes les joueuses canadiennes qui les ont précédées.
« Le parcours qui a mené à la Coupe du monde ne se résume pas seulement aux résultats que nous avons obtenus à la Coupe panaméricaine [qui a servi de tournoi de qualification], dans les faits ç’a été un travail qui s’est étendu sur plusieurs années et qui a été ponctué de plusieurs hauts et de plusieurs bas, a déclaré Sourisseau. Nous avons travaillé sans relâche pour amener l’équipe à progresser et à atteindre un niveau de performance qui nous a permis de décrocher une place à la Coupe du monde. Pour moi, ça représente une belle récompense, une récompense que j’attendais depuis longtemps, pour les efforts soutenus que de nombreuses membres de l’équipe actuelle et des équipes du passé ont consentis pour le bien de notre programme. »
La formation de 18 joueuses est composée d’un mélange d’expérience et de jeunesse, alors que 15 des 18 athlètes qui ont participé à la qualification à l’occasion de la Coupe panaméricaine 2022 ont été sélectionnées à nouveau. Sourisseau a fait remarquer que la compétition à l’interne durant la période de sélection a été plus forte que jamais. Elle estime que le programme se porte bien et à ce titre, elle se dit optimiste autant à court terme qu’à long terme.
« La formation regroupe des joueuses qui ont une vaste expérience, mais aussi quelques jeunes joueuses de talent ; certaines d’entre elles disputeront leur premier match international avec le Canada à la Coupe du monde, a indiqué Sourisseau. J’ai hâte de voir comment ce mélange d’expérience et de jeunesse va se traduire sur le terrain et comment ça va nous permettre de continuer à bâtir le programme dans son ensemble pour qu’il puisse continuer d’avoir du succès dans le futur. »
Sourisseau est la tête d’affiche d’un groupe de joueuses aguerries qui comprend aussi les attaquantes Hannah Haughn, Brie Stairs et Maddie Secco de même qu’une brigade défensive composée notamment de Karli Johansen, Sara McManus et Shanlee Johnston.
Grace Delmotte, Jordyn Faiczak, Sara Goodman et Anna Mollenhauer sont au coeur du mouvement jeunesse de l’équipe nationale féminine, elles qui sont toutes des récentes diplômées du programme national junior. Pour Delmotte, le match d’ouverture de la Coupe du monde représentera sa première participation à une rencontre internationale. Rowan Harris et Marcia LaPlante protégeront le filet d’Équipe Canada. Elles se sont toutes deux alignées avec le Canada à la Coupe panaméricaine.
L’entraîneur-chef Rob Short, un ancien membre de l’équipe nationale masculine, a pris part à deux tournois de la Coupe du monde et aux Jeux olympiques à deux reprises, si bien qu’il cherchera à faire profiter ses joueuses de son vécu à ce titre. Il fait remarquer que la composition de la formation permet à l’équipe de compter sur une bonne dose d’expérience, mais aussi sur un influx de jeunesse un peu partout dans l’alignement.
« Notre noyau de joueuses a passé plusieurs années à faire ce qu’il fallait faire pour ce rendre jusqu’ici, elles sont prêtes à performer, à donner le ton, à montrer au pays que nous pouvons rivaliser avec les meilleures au monde, a affirmé Short. Nous sommes emballés pour elles, mais aussi pour nos plus jeunes joueuses qui vont avoir l’occasion de vivre une Coupe du monde en début de carrière. »
Short a aussi souligné l’importance de la communauté et de l’aide que celle-ci a donnée pour soutenir le programme et lui permettre d’atteindre son niveau actuel. Il a fait remarquer à quel point cette qualification, après 28 ans d’absence, a un cachet spécial.
« C’est le fruit du travail que bien des gens ont fait pendant toutes ces années. Les entraîneurs au niveau juvénile tout comme les entraîneurs provinciaux, les commanditaires de l’équipe et des joueuses individuellement, les familles des athlètes et des membres du personnel, il y a tellement de choses qui ont été faites en coulisses, a-t-il affirmé. Que le Canada soit de retour à la Coupe du monde après une aussi longue période, c’est vraiment un hommage au travail acharné que tout le monde a fait au fil des ans. C’est un moment spécial pour le hockey sur gazon féminin au Canada. »
Suivez les Canadiennes sur le site web de Hockey sur gazon Canada et les réseaux sociaux à l’approche du grand rendez-vous de la fête du Canada. Sourisseau a déjà une bonne idée de l’atmosphère qu’il y aura lors du match d’ouverture à Terrassa.
« Je m’attends à un niveau d’énergie très élevé, à un match empreint de beaucoup de passion, qui sera chaudement disputé et qui aura lieu devant une foule imposante et bruyante. Je suis certaine qu’il y aura de la nervosité, mais notre but comme équipe est de se présenter à Terrassa et de montrer ce que notre groupe de joueuses peut faire, comment nous pouvons rivaliser avec les meilleures équipes. C’est bien d’être les négligées parce que nous n’avons rien à perdre. Il faut y aller un match à la fois et nous chercherons à créer la surprise à chaque fois que ce sera possible de le faire. »
NOM DE LA JOUEUSE |
VILLE D’ATTACHE |
Communautaire / Équipe de club / Équipe universitaire |
POSITION |
---|---|---|---|
DE ARMOND, ALEXIS |
Victoria, CB |
West Vancouver Field Hockey Club |
Défenseure |
DELMOTTE, GRACE |
North Vancouver, CB |
Université Wake Forest |
Attaquante |
FAICZAK, JORDYN |
Waterloo, ONT |
Université de la Colombie-Britannique |
Milieu |
GOODMAN, SARA |
Duncan, CB |
Université de la Colombie-Britannique |
Défenseure |
HARRIS, ROWAN |
Ottawa, ONT |
Vancouver Hawks Field Hockey Club |
Gardienne |
HAUGHN, HANNAH |
North Vancouver, CB |
West Vancouver Field Hockey Club |
Attaquante |
JOHANSEN, KARLI |
North Vancouver, CB |
West Vancouver Field Hockey Club |
Défenseure |
JOHNSTON, SHANLEE |
Vancouver, CB |
Polar Bears Field Hockey Club |
Défenseure |
LAPLANTE, MARCIA |
Waasis, NB |
Polar Bears Field Hockey Club |
Gardienne |
LEAHY, KATHLEEN |
Victoria, CB |
Université de Victoria |
Défenseure |
MCMANUS, SARA |
Tsawwassen, CB |
West Vancouver Field Hockey Club |
Milieu |
MOLLENHAUER, ANNA |
Victoria, CB |
Université de Victoria |
Milieu |
SAWERS, AUDREY |
North Vancouver, CB |
Collège Lafayette |
Milieu |
SECCO, MADELINE |
Victoria, CB |
Université Stanford |
Attaquante |
SOURISSEAU, NATALIE |
Kelowna, CB |
Polar Bears Field Hockey Club |
Milieu |
STAIRS, BRIENNE |
Kitchener, ONT |
Université de Guelph |
Attaquante |
THOMPSON, MADISON |
Ridgeway, ONT |
Polar Bears Field Hockey Club |
Attaquante |
WOODCROFT, AMANDA |
Waterloo, ONT |
Polar Bears Field Hockey Club |
Milieu |
RÉSERVISTES ACCOMPAGNANT L’ÉQUIPE |
|||
LEE, ALISON |
Toronto, ONT |
Huizer Hockey Club |
Déf/Mil |
RAE, THORA |
Vancouver, CB |
Université de la Colombie-Britannique |
Attaquante |
PERSONNEL D’ENTRAÎNEURS |
|||
ROB SHORT |
Tsawwassen, CB |
Entraîneur-chef |
|
FERGUS KAVANAGH |
Geraldton, AUS |
Entraîneur adjoint |
|
KELLY VANRY |
Vancouver, CB |
Gérant |
|
PAUL MOUNTER |
Washington, RU |
Analyste vidéo |