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Holly Stewart annonce sa retraite du programme de l’équipe nationale féminine

Crédit photo: Yan Huckendubler

février 2, 2021 | Field Hockey Canada | fieldhockey.ca

APRÈS UNE CARRIÈRE DE HUIT ANS AVEC LE PNF, STEWART ACCROCHE SES CRAMPONS ET PASSE À L’ÉTAPE SUIVANTE DE SA VIE 

L’attaquante canadienne Holly Stewart a annoncé sa retraite du hockey international en septembre 2020, plus de 12 ans après qu’elle eut commencé à faire de ce sport un élément essentiel de son identité.  

Stewart a rejoint le programme de l’équipe nationale en 2012 par l’entremise de la formation junior, et elle a éventuellement gravi les échelons jusqu’au moment d’obtenir un poste de joueuse partante au sein de l’équipe senior. Elle a joué en club avec le Club de hockey sur gazon de West Vancouver et, plus récemment, en Belgique avec le Royal HC Namur et le Royal Evere White Star HC. Elle est venue tout près du plateau de 100 matchs, elle qui a disputé 99 matchs internationaux chez les seniors.

L’athlète originaire de Vancouver a obtenu sa première sélection en juin 2013 contre l’Irlande et elle a marqué 21 buts au fil de sa carrière senior. Elle a notamment pris part aux Jeux panaméricains à deux reprises, aidant l’équipe nationale à décrocher la médaille d’argent à Lima 2019 et le bronze à Toronto 2015, en plus de participer aux Jeux du Commonwealth 2014 à Glasgow. 

« C’est une décision que j’ai mûri pendant plusieurs mois, a-t-elle indiqué. La COVID-19m’a forcée à examiner de plus près certains des autres objectifs que j’avais mis de côté depuis un bon moment parce que j’étais tellement concentrée sur la qualification aux Jeux de Tokyo. La pandémie m’a forcée à ralentir et ça m’a amenée à metourner vers lesautres choses qui me passionnent. »

En faisant le bilan des meilleurs moments de sa carrière, Stewart se souvient avec plaisir de la Finale des Séries de hockey 2019 à Valence, notamment quand le Canada a défait l’Italie en demi-finales, et son visage s’éclaire quand elle parle du but qu’elle a marqué à son premier match international, contrel’Irlande, ainsi que de son filet vainqueur contre la Corée du Sud à l’occasion d’un tournoi disputé en Nouvelle-Zélande, il y a quelques années. Patrick Tshutshani, directeur du programme NextGen féminin et entraîneur adjoint avec l’équipe nationale féminine, travaillait avec Stewart depuis 2018 et il la décrit comme une athlète qui travaille fort, mais qui a toujours le sourire aux lèvres.

« Elle aspirait à faire de son mieux en tout temps et elle avait des habitudes de travail formidables, a affirmé Tshutshani. Holly était une personne facile à diriger qui s’adaptait toujours, qui évoluait et progressait à l’image de notre sport. Elle avait aussi le respect de ses coéquipières, de ses amies et, chose certaine, de ses entraîneurs. Je souhaite bonne chance à Holly dans ses entreprises futures et je sais qu’elle va continuer à réussir dans la vie. »


 


Malgré les blessures et les contretemps qui l’ont mise à l’épreuve, Stewart a bien des raisons d’être fière de ce qu’elle a accompli, même si la retraite s’accompagne elle aussi de sa part de défis.

« Le plus difficile, ç’a été d’apprendre comment ne plus tenir compte des attentes que les autres personnes avaient à mon endroit, a déclaré Stewart. Ç’a été dur de faire la part des choses et d’être sereine par rapport à la direction que ma carrière prenait et d’en être satisfaite, même en l’absence de certaines médailles et marques de reconnaissance – et aussi le fait de conclure ma carrière à une sélection près de la centaine, ce qui représente un plateau important.

« Il m’a fallu un certain temps et je ne sais pas si je suis capable de lâcher prise même maintenant, mais je me suis habituée à l’idée. Je suis super fière d’être une athlète, mais ce n’est pas la seule chose que j’ai à offrir. Et ce n’est pas la seule chose que j’ai réussie dans ma vie. »

Stewart prévoit continuer de s’impliquer dans le sport, elle qui est présentement entraîneure au Club de hockey sur gazon de West Vancouver et qui souhaite partager son vécu et sa sagesse avec la nouvelle génération, surtout les jeunes filles qui cheminent présentement dans le système.

« Je pense que bien des filles qui jouent au hockey sur gazon ont peur de gaffer. Comme un bon nombre de filles que je dirige, elles ne veulent pas frapper la balle du revers parce qu’elles craignent de voir leur bâton s’arrêter dans la surface synthétique ou de rater la balle. C’est important de réaliser que les erreurs, c’est une façon d’apprendre à devenir meilleure. »

Félicitations à Holly Stewart pour sa remarquable carrière !