Pendant une bonne partie des années 1970, 1980 et 1990, le nom de Jenny John était synonyme de hockey sur gazon au Canada. John, la légendaire joueuse, entraîneure et administratrice de la Colombie-Britannique, est intronisée au Temple de la renommée de Hockey sur gazon Canada dans la catégorie des bâtisseurs.
John s’est installée à Victoria en provenance de l’Angleterre en 1970 dans le but d’enseigner dans une école privée. Elle s’attendait à retourner en sol anglais deux ans plus tard. Mais voilà qu’en cette année 2020, John fête la 50e année où elle réside ici et elle considère le Canada comme son chez-soi. Elle a joué pour le Canada dans les années 1970, alors qu’elle a notamment représenté son pays au Championnat du monde de 1975 en Écosse.
« Mon plus grand moment, ç’a tout d’abord été de jouer dans le stade d’Édimbourg et, deuxièmement, d’évoluer pour le Canada, a indiqué John. Et, troisièmement, c’est quand, à la fin, j’ai reçu le drapeau international parce que le Canada allait être le pays hôte de la compétition en 1979. C’est donc un souvenir spécial pour moi. »
Après avoir pris sa retraite comme joueuse, John a travaillé en tant qu’administratrice et elle a organisé des cliniques et des ateliers d’un océan à l’autre afin de promouvoir le hockey sur gazon au Canada. Elle a voyagé un peu partout au pays afin de transmettre sa passion pour son sport et elle a surtout cherché à développer le hockey sur gazon au niveau de la base.
« J’ai eu la chance de me retrouver là au bon moment, a dit John. Et il y avait assez d’argent pour que je puisse voyager. Je me suis donc rendue partout pour promouvoir notre sport et amener les gens à s’impliquer, et à cheminer dans ce sport. C’est comme ça que le hockey sur gazon a pu grandir. »
Le dévouement et la passion de John pour le hockey sur gazon, ainsi que toutes les années qu’elle a passées à travailler pour faire croître ce sport à tous les niveaux lui ont valu son intronisation au Temple de la renommée de Hockey sur gazon Canada. Pas mal pour une ancienne enseignante à l’école privée qui s’attendait à séjourner au Canada pendant seulement deux ans. Elle a remporté plusieurs prix et trophées et a eu droit à plusieurs marques de reconnaissance au fil des ans, mais son intronisation au Temple de la renommée est la cerise sur le gâteau. « Celle-là, ça me donne la chair de poule quand j’y pense, a affirmé John. C’est tout simplement merveilleux parce que c’est un cadeau. C’est un cadeau que le Canada m’offre. »