PHOTO : Tyler Klenk (à gauche) a fait ses premiers pas internationaux comme officiel aux Jeux panaméricains juniors 2016 à Toronto (par Yan Huckendubler/PAHF)
Moins d’un an après avoir dirigé son premier match international, l’arbitre canadien Tyler Klenk est à Trinité-et-Tobago parmi le groupe d’officiels d’un tournoi d’envergure, celui de la R2 de la Ligue mondiale de la FIH 2017.
C’est une compétition qui a d’importantes implications pour les équipes impliquées et pour Klenk sur sa carrière florissante d’arbitre.
Le jeune homme de 24 ans originaire de Regina en Saskatchewan a fait ses premiers pas sur la scène internationale aux Championnats panaméricains juniors 2016 à Toronto l’été dernier. Aussi soudaine qu’a été son apparition à ce niveau, il a fait un saut dans les rangs seniors quelques mois plus tard lors de la série préparatoire aux Jeux olympique de l’Équipe canadienne contre les États-Unis à Vancouver.
Et maintenant il est au Tournoi de R2 de la Ligue mondiale.
Cette ascension est tout à fait sur le parcours de Klenk, qui a décidé de se lancer sérieusement dans l’arbitrage comme jeune adulte il y a quelques années, quand il a accroché ses crampons comme joueur après un passage avec l’Équipe nationale junior du Canada.
« J’ai décidé en 2014 que j’allais vraiment commencer à me concentrer sur l’arbitrage », dit-il. « Je crois avoir atteint le sommet de ma carrière de joueur et que j’avais l’occasion de faire quelque chose de plus gros et de plus important en devenant officiel. »
L’arbitrage a fait partie de sa vie depuis qu’il a commencé à arbitrer des matchs de niveau secondaire dans sa province, puis dans le cadre des exigences de bénévolat imposées aux membres de la sélection de la Saskatchewan.
Il a ensuite déménagé en Colombie-Britannique pour ses études (in termine son diplôme en Loisirs et Éducation à la santé à l’Université de Victoria) et malgré son jeune âge, il était déjà un officiel d’expérience
C’est là que les choses ont pris leur envol.
« C’est un peu un tourbillon », dit-il. « J’ai commencé à recevoir des affectations au niveau local puis aux Championnats nationaux, dirigeant des finales des championnats U-16 et U-18 puis au championnat de SIC (U Sports). »
Cette progression rapide a conduit à une nomination aux Championnats panaméricains de l’an dernier, ou il a fait belle figure et ouvert bien des yeux.
« Je crois avoir connu un très bon tournoi et j’ai eu droit à de très bons matchs : une demi-finale et la petite finale », explique-t-il. « Ce fut fantastique pour moi, d’avoir droit à une compétition de haut niveau à mon premier tournoi international alors tout s’est passé très rapidement. »
Il crédite en partie ses récents succès du fait qu’il vient tout juste de cesser de jouer et que le sport connaît une évolution rapide.
« Il y a eu beaucoup de changements de règlements plutôt importants dans les cinq à dix dernières années », dit-il. « Être capable de comprendre ces changements et comment ils affectent le jeu et de comprendre comment les joueurs s’adaptent maintenant à ces changements aux règlements m’ont permis de connaitre du succès. »
Il crédite aussi la présence de bons mentors et de l’encouragement quand il a considéré se retirer comme joueur pour se concentrer uniquement sur l’arbitrage. Chris Wilson était un de ceux-là qui ont encouragé Klenk à tenter le coup sans quoi il aurait poursuivi son parcours dans un championnat local en Saskatchewan.
Klenk a toutefois choisi le sifflet et n’a pas regardé derrière par la suite.
« Je crois souvent que les gens regardent l’arbitrage comme quelque chose à considérer quand tu as fini de jouer », explique Klenk. « J’ai eu le privilège de commencer à diriger des matchs de haut niveau suffisamment jeune pour avoir une idée qu’il y a un grand potentiel de croissance et une belle échelle à laquelle grimper si tu es prêt à d’engager. »
Maintenant qu’il a gravi quelques échelons et qu’il regarde droit devant lui vers ce qu’il espère être une longue carrière fructueuse comme officiel de hockey sur gazon, dans les traces des membres du Temple de la renommée de Hockey sur Gazon Canada Sumesh Putra et Janet Ellis, et d’autres Canadiens comme Wendy Stewart et Alan Waterman, qui ont représenté le Canada aux plus hauts niveaux du hockey international comme officiels pendant des années.
« Je n’ai pas vraiment considéré cette avenue plus jeune, mais maintenant que je me trouve ici, je crois que ça ne peut que continuer à monter. J’espère que ce tournoi de R2 de la Ligue mondiale n’est qu’un parmi d’autres gros tournois à venir. »