L’attaquante Thea Culley annonce sa retraite internationale

L’attaquante vétéran de l’Équipe canadienne féminine Thea Culley a annoncé sa retraite du hockey international vendredi à Vancouver en Colombie-Britannique.

La joueuse de 30 ans originaire de Rossland en Colombie-Britannique a disputé 157 matchs internationaux seniors pour le Canada, faisant d’elle la deuxième joueuse active la plus sélectionnée de l’Équipe nationale féminine et la quatrième joueuse la plus sélectionnée de l’histoire de l’équipe canadienne.

« Ce que j’ai acquis de plus en faisant partie de l’équipe est les amitiés et les relations ainsi que les aptitudes pour bâtir des amitiés et des relations avec des gens dans des situations de pression et des environnements de stress », dit-elle. « Je me souviens de situations quand certaines chansons jouent et c’est quelque chose que je chérirai puisque je sais que je continuerai d’avoir ces souvenirs. »

Après avoir fait ses premiers pas au sein de l’Équipe nationale junior en 2004 au Chili, Culley a entrepris sa carrière internationale senior en 2006 contre le Pays de Galles à Cardiff.

Elle a depuis réalisé bien des choses au hockey sur gazon, notamment en remportant une médaille de bronze aux Jeux panaméricains 2015, soit la première pour le Canada à ces Jeux depuis l’édition de 1999 à Winnipeg.

« 2015 était très spécial », dit-elle. « C’était une année ou nous avons élevé notre en deuxième ronde de la Ligue mondiale et nous avons démontré que nous pouvions jouer et performer dans ces situations où nous avions faille dans le passé, soit des matchs serrés et des matchs que nous pouvions gagner. Aux Jeux panaméricains et dans le match pour la médaille de bronze, la même chose s’est produite. »

À égalité avec Stephanie Norlander, Culley a été la meilleure buteur du Canada en 2015. Elle a aussi été la meilleure buteur de 2013.

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En plus de la médaille de bronze aux Jeux panaméricains de 2015, Culley mentionne sa première participation aux Jeux du Commonwealth en 2010 comme un de ses meilleurs moments alors qu’elle a réalisé un rêve d’enfance ayant été inspirée à représenter le Canada quand son grand-père l’a amené à voir les cérémonies d’ouverture des Jeux du Commonwealth de 1994 à Victoria.

« C’était une réalisation renversante d’où j’étais et d’où je provenais », rappelle-t-elle au sujet de son expérience aux Jeux du Commonwealth en 2010. « Être un enfant et de recevoir la petite épinglette et les autocollants alors que les athlètes défilaient dans le stade. Je me suis dit comment c’était palpitant et à ce moment-là, j’ignorais ce qu’était le hockey sur gazon. Puis 16 ans plus tard, j’étais à un endroit où je faisais partie de ces athlètes. »

Elle chérit aussi la conquête de la médaille de bronze à la Coupe panaméricaine dans un match où elle a marqué deux buts.

Culley a joué pour les Vikes de l’Université de Victoria de 2003 à 2007 et elle a été nommée au sein de l’Équipe d’Étoiles nationale de Sport interuniversitaire canadien (SIC) en 2004 et en 2006 ainsi que membre de l’Équipe d’étoiles nationale étudiante en 2004-2005 et 2006-2007.

Sur la scène internationale, ses faits saillants de carrière comprennent une participation à deux Jeux du Commonwealth (2010 et 2014), deux Jeux panaméricains (2011 et 2014) et deux Coupes panaméricaines (2009 et 2013).

« Thea a été une contributrice fantastique sur le terrain comme à l’extérieur », affirme Ian Rutledge, entraîneur-chef de l’Équipe nationale féminine. « Ce fut un vrai privilège d’avoir pu travailler avec elle. »

« Nous avons une jeune équipe et Thea possède beaucoup de différentes expériences et leçons qu’elle a pu transmettre et partager et cela a reformé notre programme de façon très positive. Je crois qu’elle peut être sûre de laisser le programme en meilleure position. »

Les réalisations de Culley au cours de sa carrière ne sont pas limitées au terrain de jeu.

Elle est une ambassadrice active du hockey sur gazon au Canada, ayant servi au sein du Conseil d’administration de Hockey sur gazon Canada comme représentante des athlètes durant plusieurs mandats. Elle a aussi été membre du Conseil d’administration d’AthletesCAN, un groupe national de défense des athlètes.

Bien que sa carrière de joueuse internationale prenne fin, elle voit sa retraite comme un nouveau commencement avec une approche éprouvée durant son parcours sur les terrains.

« Je veux continuer d’être impliquée pour faire la différence, peu importe où je me retrouve », dit-elle.

« L’avenir est grand ouvert. Je crois que c’est ce qu’il y a de plus palpitant pour moi. »