Pour l’Équipe nationale junior masculine du Canada, les prochains mois détermineront l’allure du reste d’une année importante.
Avec les qualifications pour la Coupe du Monde Junior 2016 à Toronto au mois de mai et cette Coupe du Monde à la fin de l’année, il y a de grands enjeux sur les prochains mois et c’est pourquoi le rassemblement d’un noyau de joueurs à Vancouver dès cette semaine est l’ingrédient clé du succès.
“C’est énorme pour nous. Cela nous donne un certain avantage compétitif”, indique l’entraîneur Iderpal Sehmbi de l’Équipe canadienne U-21 qui a conduit l’équipe canadienne U-18 à une médaille d’argent aux Jeux olympiques de la jeunesse à Nanjing, en Chine en 2014. « Ces gars vont vivre et jouer ensemble pendant trois ou quatre mois. Vous avez besoin de tous les avantages disponibles pour aller aux Panams. »
Le Championnat junior masculin panaméricain 2016 est un tournoi à sept équipes qui se déroulera à Toronto du 20 au 28 mai. Les deux meilleures équipes du tournoi obtiendront une place à la Coupe du Monde Junior masculine 2016 qui se déroulera au mois de décembre en Inde.
L’enjeu est donc énorme pour les prochains mois de préparation de l’équipe junior masculine du Canada.
L’équipe s’entraînera plusieurs fois par semaine et aura accès aux entraîneurs, au personnel de soutien et aux sites de l’Équipe nationale. Ce n’est pas un contexte qui peut être reproduit en s’entraînant individuellement un peu partout au pays, estime Sehmbi.
« Les gars courent 8 à 10 kilomètres par session d’entraînement, deux à trois fois par semaine », explique-t-il. « Il est trop difficile de simuler les situations en solo. »
L’objectif à court terme de cette centralisation est de faire des gains physiologiques et techniques au point où l’équipe junior est prête à jouer pour une place à la Coupe du Monde Junior et bien s’y comporter une fois qualifiée.
Pour y parvenir, l’équipe utilisera un des plus gros atouts à leur disposition à Vancouver, l’équipe senior masculine en préparation pour les Jeux olympiques 2016 au Brésil au mois d’août.
« Pour nous, c’est avantageux de profiter de la présence de l’équipe senior », affirme Sehmbi. « Nous comptons aussi jouer avec l’équipe senior de développement et les 16 de la première équipe. Quand vous avez une équipe qui se prépare pour les Jeux olympiques, c’est la meilleure compétition que vous pouvez avoir. »
Le niveau d’entraînement que les juniors auront dans les mois conduisant aux Pan Ams profitera aussi au développement des athlètes pour maintenir le niveau élite et compétitif de l’équipe senior masculine en 2016 et après.
« C’est bon de se qualifier pour les Pan Am, mais nous voulons aussi que ces gars soient prêts pour l’équipe senior », ajoute Sehmbi. « Ce n’est pas possible pour les jeunes de jouer trois mois par année et s’attendre à se joindre à une équipe senior. »
« Notre travail est de rendre ces gars prêts à se joindre à l’équipe masculine. C’est notre premier objectif, de faire d’eux des athlètes internationaux. »
L’Équipe junior de développement entreprend sa période de rassemblement lundi avec des tests de conditionnement à l’Ovale olympique de Richmond et sautera sur le terrain mardi soir au Wright Field de l’Université de la Colombie-Britannique.
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