Field Hockey Canada > L’équipe nationale féminine démarre 2016 par une « expérience olympique »

Après une année affairée et une courte pause, l’Équipe nationale féminine de hockey sur gazon du Canada est de retour à l’entraînement à Vancouver.

L’équipe a démarré sa saison 2016 avec des tests de conditionnement et de musculation à l’Ovale olympique de Richmond lundi et sautera sur le terrain plus tard cette semaine. Avant de se perdre dans les séances d’entraînement et les tournées, l’équipe a eu droit à un rappel de l’objectif à atteindre dès sa première sortie.

Après les tests au début de la semaine, les joueuses ont visité Richmond Olympic Experience (ROX), un nouveau musée olympique situé à l’Ovale. Une façon parfaite de garder l’œil sur la cible.

« C’est notre but d’atteindre les Jeux olympiques et de laisser un héritage pour les générations futures », indique le vétéran gardien de but Kaitlyn Williams. « Il n’y a rien de plus palpitant que cela. »

Le ROX fait partie du réseau de musées olympiques officiels du Comité international olympique et le premier et seul site du genre en Amérique du Nord.

Ce musée est composé de stations interactives et d’artéfacts de l’histoire olympique canadienne et internationale, ainsi que des simulateurs de sports olympiques et paralympiques. L’expérience repose sur les concepts de réaliser un rêve et de devenir un héros.

Visionnez la visite de l’Équipe nationale féminine au ROX:

« C’était à la fois très inspirant et motivant », ajoute Williams. « La vidéo que nous avons regardé au début sur le thème de la poursuite du rêve est exactement ce que nous faisons. J’en ai eu des frissons. »

Pour l’Équipe nationale féminine, qui a tout juste raté sa qualification pour les Jeux olympiques de 2016 au Brésil, aborder le sujet aurait pu être le rappel d’un grand rendez-vous manqué.

Au lieu de cela, l’équipe est concentrée sur ses réalisations de 2015 : une médaille de bronze aux Jeux panaméricains à Toronto, soit le premier podium d’une équipe canadienne féminine à ces Jeux depuis 1999. Les joueuses sont aussi concentrées sur ce qu’elles comptent réaliser en 2020.

« Il n’est pas difficile de rester motivées », affirme le milieu de terrain Natalie Sourisseau. « Il est presque plus facile de rester motivées en raison de la douleur d’avoir raté les Olympiques et comment c’était difficile à avaler comme ce l’est toujours aujourd’hui. C’est très motivant puisque c’est un sentiment que tu ne désires jamais revivre. »

La passion de Sourisseau était manifeste lors de la première journée de tests, alors qu’elle a été la plus endurante des membres de l’équipe au test YoYo qui mesure le conditionnement aérobic.

« Particulièrement après une longue pause et six semaines de voyage, j’étais très heureuse d’obtenir ce pointage », dit-elle.

Les filles seront de retour sur le terrain jeudi avec une première de deux sessions cette semaine au Wright Field de l’Université de la Colombie-Britannique.

Elles s’entraîneront à Vancouver jusqu’en février avant de prendre la direction de San Diego pour une série de matchs amicaux contre les États-Unis, l’équipe qui les a battu en demi-finale des Jeux panaméricains et qui a remporté l’or et le billet pour les Jeux olympiques.

« Nous sortons de la dernière année encore plus désireuses », estime Williams. « C’était difficile. On a terminé sur une belle note, puis nous avons un peu eu l’impression de conclure le parcours les mains vides. On a profité de la pause, mais maintenant, nous sommes habitées par le désir de revenir au jeu et de nous entraîner à nouveau. »

Ces athlètes auront droit à une année complète d’entraînement de qualité et de compétition. Elles affronteront plusieurs des meilleures équipes au monde et travailleront pour démontrer une fois de plus que l’équipe canadienne féminine est en pleine ascension.