PHOTO : L’Équipe junior canadienne féminine célèbre un but contre le Chili au mois de janvier 2016 (par Lorena Angus)
L’accession au Championnat junior panaméricain féminin 2016 a été un processus pour l’Équipe nationale junior féminine du Canada. Pour plusieurs de ces filles, il s’agira de leur plus gros tournoi de hockey sur gazon en carrière.
Alors que le tournoi démarre à Tacarigua, Trinité-et-Tobago jeudi, les Canadiennes croient en leurs chances d’y connaître du succès.
« À mes yeux (le succès) dépend à 85-90 pour cent de la culture et de la cohésion de l’équipe », affirme Steph Andrews, entraîneur-chef de l’Équipe nationale junior féminine. « C’est probablement le facteur le plus important à nos succès. »
Trinité-et-Tobago n’est relativement pas très loin du Canada, mais le chemin parcouru est davantage un parcours de croissance individuelle et d’équipe qu’une quantité de kilomètres franchis.
Andrews croit que les juniors canadiennes ont fait un bon bout de chemin à ce chapitre depuis qu’elles se sont réunies il y a plus d’un an alors qu’elles ont affronté l’équipe U-21 des États-Unis au Centre sportif Spooky Nook à Lancaster en Pennsylvanie.
« Nous avons invité plusieurs jeunes joueuses », raconte-t-elle à propos du groupe qui s’est rendu à Spooky Nook, plusieurs qui se rencontraient pour la première fois, et donc jouaient ensemble pour la première fois. « En regardant la vidéo, je constate que nous avons franchi plusieurs étapes. Nos jeunes joueuses ont vraiment grandi et notre niveau d’habileté s’est amélioré. »
En cours de route, Andrews a fait confiance à des athlètes qui ont un peu d’expérience internationale pour aider les plus jeunes.
Parmi ces « vétérans » de l’Équipe nationale junior, il y a Priya Randhawa.
« Je crois que nos chances sont vraiment bonnes », raconte Randhawa à propos des possibilités de qualification du Canada pour la Coupe du Monde Junior 2016 (ce qui passe par une place en finale à Trinité-et-Tobago).
Randhawa est une des joueuses les plus expérimentées de l’Équipe nationale junior, s’étant entraînée avec l’Équipe nationale senior pour la majeure partie des deux dernières années, disputant trois matchs internationaux seniors durant cette période.
« En allant au Chili, nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre puisque nous ne nous étions pas vraiment entraînés ensemble », ajoute-t-elle. « Nous étions sur place et nous jouions ensemble et la chimie s’est formée sur le terrain comme à l’extérieur. Je crois que cela nous a vraiment aidées. »
Randhawa et Andrews créditent la série de matchs du mois de janvier contre le Chili comme un important tremplin conduisant les Canadiennes à former une équipe prête pour le Championnat panaméricain.
Le Canada forme un groupe relativement jeune et affrontait une équipe chilienne plus âgée dans un environnement à l’étranger. Au lieu d’être intimidées, les Canadiennes ont excellé face au défi.
« Je crois que nous devions simplement respecter notre plan », raconte Randhawa. « Nous ne nous sommes pas tellement souciées de marquer des buts ou non. Particulièrement parce que nous n’avions jamais vraiment joué ensemble. »
Ce processus a conduit à trois victoires et quatre défaites en sept matchs, notamment une victoire convaincante de 5-0 du Canada lors du dernier match.
Pour une équipe qui se réunissait pour la deuxième fois seulement, c’était une bonne indication plaisante des capacités et de la confiance de l’équipe en route vers les qualifications pour la Coupe du Monde.
« Je crois que ce sera une très bonne compétition », ajoute Andrews. « Je crois que nous nous sommes bien préparées. Nous avons un bon groupe de joueuses et nous devons simplement bien jouer. »
Le Canada disputera un premier match de phase préliminaire, jeudi contre le Mexique à compter de 14 h (HE) / 11 h (HP).