Field Hockey Canada > Les Canadiennes profitent de 2016 après une année 2015 affairée

Si vous saviez ce qu’une année peut faire.

Alors que l’Équipe canadienne féminine de hockey sur gazon s’apprête à démarrer une série de quatre matchs contre le Japon jeudi à Osaka (17 h, heure locale; 4 h HE, 1 h HP), les joueuses se sentent revigorées.

Après une année 2015 difficile, qui a vu les Canadiennes participer à plusieurs tournois d’envergure, se terminant par la conquête de la médaille de bronze aux Jeux panaméricains de Toronto 2015, l’année 2016 a une toute autre allure.

Une différence appréciée cette année a été le fait que les femmes ont passé de plus longues périodes à s’entraîner au camp de base de Vancouver entre les compétitions.

« C’est bien intéressant », raconte l’attaquante vétéran et capitaine Kate Gillis. « Aussi plaisant que ce puisse être de compétitionner et de voyager, c’est bon de revenir à la base et de s’entraîner ensemble. »

Bien que 2015 ait été une année très réussie, notamment puisque cette médaille de bronze était une première aux Jeux américains pour les Canadiennes depuis 1999 et que cela ait propulsé l’équipe nationale féminine dans le Top 20 mondial du Classement de la Fédération internationale de hockey, l’équipe canadienne ne s’est pas assise sur ses lauriers.

Après avoir participé au processus de qualification olympique l’an dernier, l’Équipe nationale féminine a maintenant les yeux sur la Coupe du Monde 2018, dont le processus de qualification démarrera en mars 2017 quand le Canada accueillera la deuxième ronde de la Ligue mondiale à Vancouver.

Avec cet objectif d’avenir, le présent est concentré sur les petits éléments qui conduisent au succès.

Le Canada a démarré son année avec une série de matchs contre les États-Unis à San Diego. C’était un moyen de se préparer pour le prestigieux Tournoi de la Coupe de Hawke’s Bay, une compétition à huit équipes en Nouvelle-Zélande au mois d’avril qui regroupait plusieurs équipes qualifiées pour les Jeux olympiques de 2016.

Cette invitation était un honneur pour le Canada, mais les joueuses étaient là pour plus et elles ont démontré qu’elles appartenaient à ce groupe, surprenant la Corée, classée huitième au monde.

C’était la preuve que malgré un contraste dans la nature des matchs par rapport à l’année précédente, les Canadiennes sont aussi concentrées que jamais.

« Je crois que la période entre San Diego et la Nouvelle-Zélande a réellement démontré que nous étions en mesure de progresser et nous avons vraiment réalisé ce que nous devions faire », a déclaré Gillis à propos des préparatifs de l’équipe.

« Tout au long de ces dernières semaines, nous avons tenté d’imiter cela. Jouer ici les unes contre les autres et travaillant sur les techniques, quelque chose que nous n’avions pas le temps de faire l’an dernier puisque nous étions toujours engagées dans des compétitions. »

L’autre situation qui n’était pas tellement présente l’an dernier était le changement dans l’alignement de déplacement.

Le groupe a pratiquement été le même tout au long de l’année 2015 avec peu de temps pour l’exploration. Cette année, il y a plus de temps pour la compétition à l’intérieur du groupe et pour une infusion de jeunesse.

« Je suis très heureuse d’avoir cette occasion et de finalement jouer avec l’Équipe nationale », raconte la Torontoise Shannon Pereira, qui disputera son premier match international senior cette semaine contre le Japon.

Pereira fait partie d’un groupe select d’athlètes juniors qui s’entraînent avec l’équipe senior depuis le début de l’année.

« C’est plutôt intense et le rythme est élevé. Tout le monde s’attend à beaucoup. Par contre, c’est vraiment bien d’avoir été accueillie par tout le monde au sein de l’équipe. »

Non seulement l’inclusion des athlètes juniors dans le portrait plus large expose plus d’athlètes à un niveau plus élevé de hockey, cela témoigne de la croissance du programme féminin.

C’est un cas de succès qui engendre le succès.

Cela crée un environnement compétitif et positif selon Gillis.

« Cela met de la pression sur les joueuses seniors », indique Gillis. « Nous avons a été très chanceuses parce que Steph (Andrews, entraîneur-chef de l’équipe nationale junior) a fait du très bon travail avec les juniors. »

C’est la dernière flèche dans le carquois des Canadiennes qui continuent de s’élever vers les plus hauts sommets du hockey international.