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Les Canadiens en quête de podium à Gold Coast

avril 5, 2018 | Field Hockey Canada | fieldhockey.ca

Le Canada démarrera le tournoi des Jeux du Commonwealth contre ses rivaux néo-zélandais

Le Canada a vaincu l’Inde le printemps dernier pour se qualifier pour la Coupe du Monde de 2018. Une défaite crève-cœur de dernière minute a écarté l’équipe aux Jeux du Commonwealth de 2010. Le premier match du Canada contre un « sain rival », la Nouvelle-Zélande. Le Canada vise le premier podium de son histoire.

Nous n’avons pas à regarder très loin derrière pour trouver une bonne histoire à suivre pour le Canada aux Jeux du Commonwealth. L’équipe nationale masculine du Canada (classée 11e au monde) entreprend le tournoi contre la Nouvelle-Zélande, classée neuvième, une équipe avec laquelle elle entretient une « saine rivalité » selon l’entraîneur-chef du Canada, Paul Bundy.

Les partisans de hockey sur gazon de partout dans le monde se souviennent de la fois ou le Canada a signé une victoire palpitante sur les Black Sticks en demi-finale de la Ligue mondiale en 2015, assurant sa place aux Jeux olympiques de Rio 2016. Dans un groupe avec l’Australie (1), l’Écosse (23) et l’Afrique du Sud (15), le Canada et la Nouvelle-Zélande connaissent l’importance du match d’ouverture. L’entraîneur Bundy met la priorité sur un départ canon pour son équipe, sachant qu’à ce tournoi, une seule défaite peut faire la différence entre une course vers le podium ou la ronde de consolation.

« Pour nous, tout démarre dans la première minute du tournoi. C’est absolument fondamental que nous commencions bien », affirme Bundy. « Ce premier match contre la Nouvelle-Zélande sera un superbe match. Un bon départ ici peut nous positionner pour la suite de la compétition. »

La nature ‘gagne ou meurt’ du tournoi des Jeux du Commonwealth ajoute de l’importance à chaque match. Les deux premières équipes de chaque groupe accèderont aux demi-finales et les équipes restantes sont écartées du podium. Chez les hommes, le Canada n’a jamais atteint les demi-finales des Jeux du Commonwealth. Quand on lui demande s’il a un objectif de résultat pour son équipe au cours des deux prochaines semaines, Bundy indique que c’est davantage une question d’exécuter le plan de match et de bien performer sur demande.

« Nous avons une culture de performance au sein de notre groupe. C’est une question de processus et de pouvoir gagner quand ça compte », affirme Bundy. « Cela n’a pas à être dit au sein de l’équipe, mais nous savons que nous voulons nous positionner pour gagner une médaille. »

UNE ANNÉE À BÂTIR POUR LES TOURNOIS MAJEURS

L’année 2017 a été élaborée autour des qualifications pour la Coupe du Monde de 2018. L’année 2018 est bâtie autour de l’exécution à deux tournois d’envergure, soit ces Jeux du Commonwealth, puis de la Coupe du Monde, tout en gardant un regard sur les qualifications olympiques pour les Jeux de 2020.

Comme c’est le cas de septembre à avril pour la saison de clubs en Europe, l’équipe nationale du Canada comptait plusieurs éléments à l’étranger pour profiter de l’expérience de jeu. De plus, toute l’équipe junior de développement était à l’étranger en mars. Il en découle que les préparatifs de l’équipe nationale était composé d’un groupe réduire au cours du dernier mois. Bundy a souligné les défis évidents de s’entraîner avec un plus petit groupe, mais que parfois cela peut aussi être un avantage.

« Quand le groupe d’entraînement est plus petit, la qualité augmente souvent », fait remarquer Bundy. « Vous profitez de plus de répétitions et les entraîneurs peuvent vous fournir des commentaires très spécifiques. »

Pour réduire toute l’absence possible de cohésion, l’équipe est déjà arrivée en Australie et a profité de deux sessions d’Entraînement et de deux matchs préparatoires. Bundy a dit que pour démarrer avec aplomb contre la Nouvelle-Zélande dans le match d’ouverture, son groupe avait besoin de bonnes sessions d’entraînement et de bons matchs avant la compétition.

UNE ÉQUIPE PRÊTE POUR FAIRE DU CHEMIN

Le Canada n’est pas à court d’expérience au sein de sa formation. Avec une moyenne d’âge de 27,5 ans et une moyenne de 114 sélections internationales, les Canadiens mènent tous les participants à Gold Coast dans les deux cas. Mark Pearson est un des joueurs les plus expérimentés du Canada et il participera à ses quatrièmes Jeux du Commonwealth en carrière. Pearson a dit avoir un bon sentiment à propos des chances de son équipe.

« Nous sommes très confiants. Nous avons eu 16 bons mois et au cours des deux dernières années, nous avons fait preuve de beaucoup de régularité, » raconte Pearson. « Le noyau de joueurs est resté le même. »

Pour en nommer quelques-uns, le groupe canadien comprend les étoiles défensives Scott Tupper et Gordon Johnston, le très régulier milieu de terrain composé de Pearson et Sukhi Panesar et une attaque puissante mettant en vedette Floris van Son et Keegan Pereira. Ils ont aussi de la solidité devant le filet avec le vétéran David Carter et Antoni Kindler.

Au total, la formation aux Jeux du Commonwealth 2018 comprend 11 joueurs de retour des Jeux olympiques de 2016 et 16 qui ont participé au tournoi de demi-finale de la Ligue mondiale. Ce type de régularité et d’expérience peut permettre de faire un bon bout de chemin dans les matchs importants.

« Nous possédons une belle expérience de jouer ensemble », indique Pearson. « Nous semblons posséder un beau mélange de tous les attributs désirés dans une équipe. »

C’est cette régularité du début à la fin à laquelle Bundy s’attend de son équipe.

« Nous désirons certainement bien démarrer », raconte Bundy. « Nous voulons aussi avoir cette régularité tout au long du tournoi. Puis nous désirons conclure en force. Conclure les tournois est quelque chose que nous désirons inclure dans notre culture. Ces derniers jours sont ceux qui vous définissent vraiment. »

Suivez Équipe Canada contre la Nouvelle-Zélande, le jeudi 5 avril à 21 h 30 HE / 18 h 30 HP sur le site de webdiffusion sportive DAZN.

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