Il y a longtemps que l’Équipe canadienne féminine de hockey sur gazon a disputé un match important.
Après que l’Équipe nationale féminine a remporté la médaille de bronze aux Jeux panaméricains de 2015 à Toronto en juillet dernier, un premier podium à ces jeux depuis 1999, les joueuses se sont dispersées au cours de l’automne et de l’hiver.
Ailleurs dans le monde, la saison de hockey battait son plein.
Alors qu’un petit groupe de Canadiennes a poursuivi l’entraînement à Vancouver cet automne, et que d’autres s’alignaient dans le championnat universitaire canadien (SIC), une poignée d’Athlètes de l’Équipe nationale féminine du Canada se sont envolées à travers le monde pour poursuivre leur saison de compétition.
Pour la deuxième année de suite, le défenseur Abigail Raye s’est alignée avec le Royal Wellington, une équipe de pointe basée près de Bruxelles en Belgique.
« Quand je suis arrivée ici l’an dernier, je crois que je me suis beaucoup améliorée au chapitre de la confiance et du sens du hockey », raconte Raye.
« Le niveau là-bas est plutôt élevé. L’entraînement avec l’équipe offre un différent style de hockey et cela accroît mes horizons de connaissance du sport. »
Au sein de l’équipe dans une période sans compétition, le moment était bien choisi pour Raye, qui a été accompagnée en Belgique par le milieu Natalie Sourriseau et l’attaquante Brienne Stairs, deux joueuses du Victory, une formation basée au sud d’Anvers.
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En Belgique, les athlètes ont maintenu le régime d’entraînement prescrit par l’Équipe nationale avant de rentrer au pays en décembre pour un camp de fin d’année.
« (L’entraîneur de l’Équipe nationale féminine Ian Rutledge) a été très accommodant », affirme Raye. « J’ai été très motivée à maintenir mon niveau de conditionnement. »
Plus tôt au cours de la saison morte, c’était aussi le moment parfait pour le défenseur Danielle Hennig et l’attaquante Hannah Haughn de prendre la direction de la Nouvelle-Zélande au tournoi de Ligue nationale avec la formation de Northland.
« Sans compétition au Canada, l’occasion était belle de profiter de matchs de haut niveau sans s’absenter des activités du programme national », indique Hennig. « J’ai sauté sur cette offre. »
« La plupart des équipes comptaient de deux à cinq internationales de Nouvelle-Zélande et plusieurs joueuses U-21 et des athlètes de développement. La plupart de ces équipes sont très fortes et le niveau était plutôt élevé. »
Hennig et Haughn ont contribué à la participation à la finale de Northland avant de s’incliner contre la puissante équipe d’Auckland.
En général, l’expérience a été bonne pour Hennig et lui offrait un peu de variété pendant la pause de l’équipe nationale.
« C’était très amusant de pouvoir jouer avec et contre différentes joueuses », dit-elle. « La communauté de hockey sur gazon est plutôt restreinte à Vancouver. Vous apprenez à très bien connaître les joueuses assez rapidement. Vous connaissez les tendances et les forces des joueuses et comme défenseur j’arrive à les identifier. »
« En Nouvelle-Zélande comme dans les matchs internationaux, il faut apprendre à lire le jeu en cours. C’était un haut niveau où j’ai été mise au défi et où on ne peut simplement pas développer de mauvaises habitudes. »
De retour avec l’Équipe nationale depuis le début de janvier et avec la première compétition de 2016 à l’horizon, la semaine prochaine à San Diego, les femmes tourneront une fois de plus leur attention sur l’équipe canadienne, profitant de leur parcours des derniers mois avec l’équipe nationale et à l’étranger pour l’avenir de l’équipe.
« Je crois que les Pan Am ont été une étape énorme pour nous », raconte Raye. « Nous avons démontré que nous pouvions jouer avec les meilleurs. »
Les Canadiennes démarrent l’année avec une série de quatre matchs contre les États-Unis (classée septièmes au monde) à compter de lundi à San Diego, en Californie. La dernière fois que les deux équipes se sont affrontées était en demi-finale des Jeux panaméricains 2015 quand les États-Unis ont battu les hôtes canadiennes 3 à 0 avant de vaincre l’Argentine pour la médaille d’or.