La famille de Reg Plummer s’est installée à Melbourne, en Australie, quand il avait 14 ans et il a alors découvert les joies du hockey sur gazon. En 1969, les Plummer ontdéménagé à Ottawa et c’est là que Rega commencé à jouer au hockey sur gazon, avec le Club de hockey sur gazon d’Ottawa-Hull, qui s’appelle maintenant le Club de hockey sur gazon de l’Outaouais. Il joue encore pour ce club, là où il agit aussi comme mentor.
« Il y avait là tous ces jeunes hommes qui étaient dans la mi-vingtaine, jusque dans la quarantaine, et ils venaient de partout, a-t-il raconté. Comme vous pouvez l’imaginer, le hockey sur gazon à cette époque était plutôt un sport d’immigrants. Il y avait donc des gars des Pays-Bas, de l’Allemagne et de l’Inde, du Pakistan, du Kenya et de l’Ouganda, et bien d’autres endroits. J’ai vite constaté à quel point c’était plaisant. On s’éclatait ! C’est dans ce contexte-là que j’ai appris à connaître le hockeysur gazon. »
Plummera pris part aux Jeux olympiques de 1976 à Montréal et à ceux de 1984 à Los Angeles, ainsi qu’à trois présentations des Jeux panaméricains et à la Coupe du monde de 1978. Quand les Jeux olympiques de 1976 ont eu lieu, ce sport était en pleine croissance au Canada et il fait remarquer que son équipe et lui ont participé à ces progrès.
« Une fois rendu en 1976, je pense que j’en étais à quelque chose comme 30 sélections internationales, ce qui selon les standards de l’époque était un chiffre plutôt élevé, a noté Plummer. Je ne pense pas que tu arrivais à ce chiffre très rapidement. À l’époque, on trouvait que 30 sélections internationales, c’était un total plutôt impressionnant, mais le sport était en voie de se transformer, notamment au plan du calendrier international. C’était en pleine effervescence, ç’a continué à ce rythme et ç’a continué à grandir. Les joueurs, de nos jours, je pense que le cap des 250 sélections, ce n’est pas inédit. Tandis qu’à l’époque, ce n’était même pas envisageable. Le cap des 100, c’était remarquable. »
Plummer a noté à quel point la communauté du hockey canadien et internationale est dynamique et il fait remarquer qu’il est difficile de prendre sa retraite de ce sport quand on est encore à son sommet.
« C’est difficile de fermer la porte sur quelque chose comme ça ; j’ai trouvé ça difficile mentalement. J’avais le sentiment de faire partie d’une grande communauté internationale et j’étais très triste de devoir dire adieu à tout ça. »
Au bout du compte, Plummer a participé à 125 matchs internationaux et il a été un des chefs de file importants ainsi qu’un joueur étoile au sein de l’équipe nationale canadienne dans les années 1970 et 1980. Il a peut-être pris sa retraite à l’international, mais Plummer joue toujours avec le Club de hockey sur gazon de l’Outaouais. En plus de contribuer sur le terrain, il est également passé aux rôles d’entraîneur et de mentor, dont profitent bon nombre de joueurs et joueuses dans la région d’Ottawa.
« En ce moment, je suis l’entraîneur de l’équipe féminine de l’école secondaire Merivale, a indiqué Plummer. J’adore ça ! C’est tellement plaisant. J’ai l’impression qu’ils m’en donnent autant que moi, je leur en donne. »
L’intronisation de Reg Plummer au Temple de la renommée de Hockey sur gazon Canada permet de rendre hommage à un joueur international et à une personne dévouée qui n’a jamais cessé de redonner à sa communauté.