WL3 : Les Canadiens prêts pour leur quart contre les hôtes anglais

Quand vient le temps de cocher des items sur leur liste, l’équipe canadienne masculine de hockey sur gazon fait très bien jusqu’à présent à Londres.

Le Canada a été en mesure d’amasser des points dans deux matchs clés en battant le Pakistan et en livrant un match nul contre l’Écosse. Cela a conduit l’équipe au troisième rang du Groupe B pour accéder aux quarts de finale du tournoi demi-finale de la Ligue mondiale 2017.

« C’était très bon d’obtenir le départ comme nous l’avons fait pour rapidement bien nous positionner et nous avions vraiment hâte de faire cela », a indiqué le capitaine Scott Tupper, auteur de deux buts à Londres.

« Je crois que nous sommes arrivés sachant que nous avions vraiment une belle possibilité de prendre le troisième rang du groupe, voire même plus haut si nous étions opportunistes et que nous jouions vraiment bien. Nous n’étions pas tout à fait à ce niveau, mais de prendre le troisième rang est bon pour nous et cela nous positionne bien pour la deuxième moitié du tournoi. »

Le prochain élément sur la liste d’épicerie serait de refaire le coup du tournoi de demi-finale de la Ligue mondiale de 2015 en Argentine ou le Canada a surpris la Nouvelle-Zélande, classée septième au monde en quarts de finale de la compétition, ce qui a essentiellement assuré sa qualification pour les Jeux olympiques de 2016.

À Londres, une victoire en quart de finale garantirait au Canada une place dans le carré d’as et un billet pour la Coupe du Monde 2018, puisque les cinq meilleures équipes à Londres se qualifieront pour le Mondial de l’an prochain.

La tâche contre l’Angleterre, actuellement classé septième au monde pourrait être plus complexe.

« Cette équipe est en reconstruction avec des joueurs plus jeunes, mais ces gars sont bons. Ils travaillent dur, ils sont rapides et dangereux », raconte Paul Bundy, entraîneur-chef par intérim de l’Équipe nationale masculine.

Ce qui distingue aussi de 2015 est que les Canadiens ne sont pas aussi familiers avec les Anglais qu’ils l’étaient contre les Blacksticks, qu’ils ont affrontés dans une série de sept rencontres plutôt dans l’année avant de les vaincre à Buenos Aires.

Le dernier match du Canada contre l’Angleterre remonte à la ronde finale de la Ligue mondiale de 2015, un revers de 3 à 1. Les Canadiens ont aussi croisé les Anglais aux Jeux du Commonwealth de 2014, une autre défaite de 3-1.

« Ce sera un peu plus difficile à gérer puisque nous jouons en Angleterre », indique Bundby. « Ils auront l’avantage de la foule et ils vont tenter de maintenir un rythme de jeu élevé contre nous pour presser notre défensive. Nous allons nous assurer d’avoir un plan en place pour faire face à cela. »

Le Canada a toutefois démontré dans cette compétition qu’il sait se préparer efficacement contre les meilleures équipes au monde.

Dans son match de phase de groupes contre les Pays-Bas, équipe classée au quatrième rang mondial, les Canadiens (11e) ont subi un revers de 3-1, mais ils se sont dits bien heureux dans l’exécution de leur plan de match, qui leur a donné une occasion d’aller chercher des points.

Pour le Canada l’approche sera semblable contre l’Angleterre jeudi.

« Avec ce match contre les Pays-Bas, nous pouvons tirer des éléments positifs de la façon dont nous avons défendu et par moment aussi nous les avons frustrés et nous avons vraiment verrouillé notre moitié de terrain », ajoute Tupper qui a évolué en deuxième division néerlandaise cette année.

« Nous devrons être au sommet dans tout ce que nous ferons, mais je crois que si nous y arrivons, nous pouvons être surs d’avoir une occasion de réaliser un résultat et progresser. »

Ce résultat viendrait confirmer la place du Canada à la Coupe du monde, mais les Canadiens savent qu’ils ont déjà fait beaucoup et peut-être suffisamment déjà pour s’assurer d’une autre bonne occasion d’accéder aux Mondiaux.

Avec plusieurs des cinq meilleures équipes à ce tournoi de demi-finale puis à celui de l’autre demi-finale en Afrique du Sud au mois de juillet qui devraient aussi remporter leurs différents championnats continentaux plus tard cette année, le Canada sait qu’il y aura des doubles qualifications pour la Coupe du Monde signifiant que les équipes de sixième rang des deux tournois de demi-finale de Ligue mondiale seront les prochains sur la liste de qualification pour la Coupe du Monde.

Malgré cela, les Canadiens ne veulent rien laisser à la chance s’ils ont le choix.

« Rien n’est fait encore », raconte Tupper. « Nous avons encore besoin de gagner des matchs pour assurer notre place. Une huitième place pourrait suffire, mais nous voulons nous mettre dans la meilleure position possible et savoir aussi tôt que possible que la qualification est dans la poche. »