Athlète de talent exceptionnel. Féroce compétitrice. Leader passionnée. Au cours des six dernières années, Katie Baker a eu un impact incroyable sur l’équipe nationale féminine. Katie Baker vient d’annoncer officiellement sa retraite d’Équipe Canada. Malgré son départ, son leadership comme capitaine de l’équipe et son esprit compétitif ont réellement transformé la culture du programme national féminin.
« Le changement de culture au cours de la dernière période quadriennale est expressément dû au leadership de Katie », déclare sa coéquipière, Thea Culley. « Elle a attisé le feu qui brûlait en nous pour changer la manière dont nous faisions les choses. L’héritage de tout l’effort qu’elle a dévoué à la tâche restera avec nous, car elle a travaillé inlassablement à insuffler un sentiment de fierté à chacune de ses coéquipières. »
Katie est capitaine de l’équipe nationale féminine depuis janvier 2010, alors qu’elle était devenue co-capitaine avec Stephanie Nesbitt, affectueusement surnommée « Barney ». Barney a pris sa retraite après les Jeux du Commonwealth de 2010 et Baker a par la suite peaufiné son style de leadership – marqué par la compassion et son engagement à l’équipe.
« Le leadership de Katie a effectivement beaucoup contribué à mon développement comme entraîneur », a noté Paul Bundy, entraîneur-chef de l’équipe nationale féminine. « Quand je l’ai rencontrée pour la première fois, elle n’en était qu’à ses premières années sur l’équipe nationale. Alors que j’apprenais le rôle d’entraîneur-adjoint, Katie avait été nommée co-capitaine. Elle m’a beaucoup appris au niveau du développement des joueurs et la manière dont les gens réagissent à diverses situations. »
En plus de faire sa marque auprès de ses entraîneurs, Katie laisse une marque indélébile sur ses coéquipières.
« Les 86 matchs que j’ai disputés pour le Canada ont tous été aux côtés de Katie », note Thea Culley. « La passion qu’elle étalait à chacun de ses match et son habileté à entretenir de solides liens avec les autres à l’extérieur du terrain font d’elle une personne exceptionnelle. Dans son rôle de capitaine, elle prêchait par l’exemple. Les attentes élevées qu’elle plaçait sur ses coéquipières n’étaient surpassées que par celles qu’elle avait d’elle-même. »
« Elle nous demandait toujours d’amener le meilleur de nous-mêmes à chaque pratique, chaque période d’entraînement et chaque partie », partage Tyla Flexman, membre d’Équipe Canada qui a récemment pris sa retraite. « C’était un privilège de m’entraîner aux côtés de Bakes. Elle poussait, supportait et encourageait l’équipe afin que nous allions toujours de l’avant, dans les bons et les moins bons moments. »
« Katie Baker est vraiment une joueuse qui inspire, et j’ai tellement appris d’elle », déclare sa coéquipière Danielle Hennig. « Tu pouvais toujours compter sur le fait qu’elle donnerait tout sur le terrain. C’était aussi la première à faire des pieds et des mains pour venir en aide à une coéquipière. »
Katie Baker encourageait vraiment les autres à changer leur attitude, sur le terrain comme à l’extérieur. Elle est une athlète talentueuse qui possède des aptitudes incroyables, mais elle réalisait que ce n’était pas suffisant. Elle reconnaissait l’importance d’améliorer non seulement ses capacités techniques, mais aussi de donner un rôle de premier plan à la physiologie à l’entraînement. Une compétitrice déterminée, Katie Baker était résolue d’être plus rapide et plus forte que ses adversaires.
« C’est une compétitrice née », déclare son ancien entraîneur-chef, Louis Mendonca. « Elle a toujours possédé toutes les compétences nécessaires, elle peut faire n’importe quoi sur le terrain. Elle venait toujours prête à compétitionner. »
Son moment préféré au sein d’Équipe Canada illustre son esprit combatif.
« L’un de mes meilleurs souvenirs avec l’équipe était aux Jeux panaméricains de 2011 à Guadalajara », note-t-elle. « En marchant sur le terrain, aux côtés de la meilleure joueuse du monde. Prête à lutter avec toute mon âme, toujours avec le sourire aux lèvres. »
L’impact exercé par Katie n’est certes pas limité à l’équipe nationale féminine. Son cheminement vers l’équipe nationale ne relevait pas du stéréotype. Baker a grandi en jouant au hockey sur glace dans sa ville natale d’Argyle Shore, sur l’Île-du-Prince-Édouard, à des lieux du foyer canadien du hockey sur gazon sur la côte ouest. Elle n’a fait la transition de la glace au gazon qu’en neuvième année. Malgré son manque d’entraînement de haut niveau, son habileté naturelle, son éthique de travail et sa détermination à s’améliorer l’ont éventuellement menée à la scène internationale. Elle a prouvé que les athlètes d’équipes nationales peuvent provenir de n’importe où, inspirant les athlètes de sa collectivité et d’à travers l’Île-du-Prince-Édouard.
Sa trajectoire avec l’équipe canadienne avait débuté en 2004, lorsqu’elle prenait part aux tournées de l’équipe nationale féminine junior. En 2005, elle a pris part à la Coupe du monde junior de la FIH au Chili. Sa première présence internationale senior pour le Canada a eu lieu en 2006, dans un match à Cardiff contre le pays de Galles. Pendant toute sa carrière, elle a mérité 114 capes – pour lui mériter le 8e rang de tous les temps pour les joueuses de l’équipe canadienne de hockey sur gazon. Katie a représenté le Canada à deux Jeux panaméricains (2007 et 2011), aux Jeux du Commonwealth de 2010, au tournoi de qualification à la Coupe du monde de 2010 et à tournoi 2012 FIH Road to London. Elle a été choisie à l’équipe d’élite panaméricaine en 2009 et 2011. Son dernier match pour le Canada a été disputé en février dernier, lors du tournoi FIH Road to London, en Inde; une victoire de 3-0 contre la Pologne.
« Katie a tout sacrifié pour jouer pour son pays », partage Mendonca. « J’étais toujours émerveillé de constater qu’elle n’attendait jamais des autres ce qu’elle n’était pas prête à donner elle-même. Elle était toujours présente pour l’équipe – sur le terrain ainsi qu’à l’extérieur. Elle détestait manquer un événement d’équipe. »
Reconnue pour son profond sens de l’engagement, Katie Baker a pris la décision de prendre sa retraite pour poursuivre son éducation et une carrière en travail social.
« Je sais que le moment est venu, car le hockey sur gazon n’est plus ma première priorité », avoue-t-elle. « Lorsque je l’ai réalisé dans ma tête et mon cœur, je savais que c’était le moment de passer à autre chose. Pour vraiment désirer d’atteindre des objectifs d’équipe, il est impératif que chaque membre donne son maximum pour le bien de l’équipe et ce qui nous mènera aux Olympiques. En sachant ça, c’est clair que le moment est venu de prendre ma retraite. »
« Je tiens à remercier Louis Mendonca et Paul Bundy non seulement pour leur entraînement, mais aussi pour le soin et le soutien qu’ils m’ont offert au cours des quatre dernières années.
J’aimerais remercier la province de l’Île-du-Prince-Édouard et ma communauté d’Argyle Shore. Le soutien que j’ai reçu n’a pas seulement contribué à faire de moi la personne que je suis devenue aujourd’hui, mais m’a aussi motivée comme athlète. Je suis très fortunée de provenir d’un endroit aussi incroyable.
Merci à mes extraordinaires parents, Lorraine Begley et Richard Baker, pour leur amour, soutien, humour, ténacité, tolérance et enthousiasme constants à mon égard à travers les hauts et les bas de ma carrière.
Et finalement, j’aimerais remercier tous les membres d’Équipe Canada qui m’ont poussée, se sont poussés eux-mêmes et qui, en désirant tout simplement réussir davantage, ont contribué à changer la culture du hockey sur gazon au Canada. »
« C’est absolument extraordinaire de représenter ton pays aux côtés d’une coéquipière aussi dévouée, déterminée et pleine de compassion », partage Thea Culley. « Sans elle, je ne serais pas la joueuse ou la personne que je suis aujourd’hui. Félicitations Bakes. »
« Félicitations pour tous tes accomplissements! Tu nous manqueras vraiment sur le terrain, » déclare Danielle Hennig.