La compétition chez les U15 s’est terminée en beauté, lundi soir, et avant qu’on ait eu le temps de reprendre son souffle, le tournoi des U18 s’est mis en branle avec la tenue de 14 matchs en l’espace de 14 heures, mardi, au Back Campus Fields de l’Université de Toronto.
Pour un bon nombre de ces jeunes athlètes, il s’agit d’une étape très importante dans leurs carrières au hockey sur gazon. Le fait de pouvoir représenter leur province à une compétition d’envergure vient valider toutes les années de travail qu’ils ont investies dans leur sport. Cette opportunité de rivaliser pour une médaille à l’échelle nationale représente certes quelque chose de spécial. Et pour un groupe très sélect de ces athlètes, cette compétition pourrait s’avérer le début d’un tout nouveau parcours : le parcours vers les matchs internationaux.
Les représentants chargés de l’identification du talent et les entraîneurs de HGC étaient présents en grand nombre en vue de l’ouverture du tournoi U18. Geoff Matthews, l’entraîneur-chef de l’Équipe nationale U18 masculine du Canada, estime que les championnats nationaux lui donnent l’occasion de voir les meilleurs espoirs au pays au même endroit, au même moment.
« D’habitude, nous voyons les jeunes s’entraîner dans leur propre environnement. C’est difficile de comparer à moins de les voir dans un contexte de compétition », a-t-il dit. « C’est vraiment utile pour nous parce que nous pouvons voir l’effet qu’a la pression sur eux, et voir à quel point ils ont du caractère. »
Matthews a dirigé l’Équipe canadienne U18 masculine lors des qualifications pour les Jeux olympiques de la jeunesse, le printemps dernier. L’équipe prendra part aux Jeux olympiques de la jeunesse à Buenos Aires, en Argentine, à l’automne. Étant donné que les sélections en vue de la formation finale seront annoncées au mois d’août, ceci s’avère une belle occasion – et une dernière opportunité – pour les joueurs de se faire remarquer. Comme si remporter une médaille pour sa province ne représente pas assez de pression en soi, il y a aussi le fait qu’il faut briller devant le personnel d’entraîneurs de l’équipe nationale. Matthews a dit être à la recherche de joueurs qui s’inséreront bien au sein de la mentalité de l’équipe.
« Évidemment, les joueurs doivent avoir les habiletés requises, mais ils ont aussi besoin d’avoir bien d’autres atouts », a-t-il souligné. « Nous sommes à la recherche de joueurs qui affichent de l’assurance, qui ont du cœur et qui ont une attitude professionnelle. »
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Chez les femmes, on retrouve le même niveau de pression au sein de la division U18. Les personnes chargées d’identifier le talent pour l’équipe nationale parcourent les terrains, tout comme les dépisteurs et les entraîneurs des institutions scolaires d’USports au Canada et de la NCAA aux États-Unis. Dans ce cas-ci, des athlètes pourraient être identifiées et recrutées pour aller jouer pour des universités américaines, être identifiées par l’équipe nationale ou susciter l’intérêt des responsables d’un programme universitaire canadien.
Peter Taylor, de l’Alberta, est entraîneur à cette compétition mais il veille aussi au dépistage et à l’identification de jeunes femmes pour le système de développement junior canadien. Il reconnaît qu’il n’est pas toujours évident d’harmoniser les deux rôles, mais il fait de son mieux pour tirer son épingle du jeu dans les deux cas.
« En tant qu’entraîneur, tu essaies toujours d’aider les joueuses à s’améliorer, à faire ressortir leurs qualités et à les aider », a-t-il affirmé. « Ici, le programme national m’a demandé également de dépister les joueuses qui jouent, alors il faut séparer les deux rôles. »
Selon Taylor, le fait qu’il soit impliqué dans le processus de développement signifie qu’il fait de son mieux pour doter les joueuses des outils et des habiletés nécessaires pour évoluer avec l’Équipe nationale junior féminine et, peut-être ensuite, l’Équipe nationale senior féminine. Les universités américaines de premier plan accordent également beaucoup d’attention aux championnats nationaux canadiens. L’Université du Maine, du Massachusetts et de l’Ohio sont les institutions d’importance qui ont des programmes de hockey sur gazon en pleine croissance.
« Nous sommes à la recherche de joueuses qui ont le potentiel pour se retrouver éventuellement dans l’équipe nationale junior », a noté Taylor. « Et, évidemment, pour accéder à l’équipe nationale senior. »
Taylor, qui est sur place depuis le début de la compétition U15 (en tant qu’entraîneur de l’Alberta), a déclaré que le niveau de jeu s’est amélioré et que même les provinces les moins bien classées commencent à progresser et à développer des joueuses de premier plan.
« Il y a beaucoup de talent intéressant, même dans les équipes de bas de classement, a-t-il souligné. Nous nous attendons à plus des U18 ; plus d’intensité, plus de qualité, du jeu plus rapide. »
Et de l’intensité, il en a vu, alors que les matchs ont été très excitants mardi. À l’exception de quelques affrontements à sens unique, on a assisté à du jeu formidable sur les deux terrains.
Cliquez ci-dessus pour consulter les résultats complets des matchs disputés mardi. Les matchs éliminatoires commenceront mercredi après-midi avec les quarts de finale masculins.
Mississauga, Ontario
Comment avez-vous démarré votre parcours d’arbitre?
J’ai commencé à arbitrer au niveau des clubs et je n’ai jamais officié quelque chose d’aussi sérieux au niveau national, mais j’aime beaucoup ça – c’est très plaisant. Ma première expérience n’a pas été la meilleure, mais j’ai beaucoup appris.
Pourquoi les championnats nationaux?
Je joue au hockey sur gazon depuis la 9e année, alors j’ai cinq ou six ans d’expérience en matière de championnats nationaux. Quelques membres de la FHO m’ont approché et m’ont dit qu’ils croyaient que je serais bon dans ce rôle, alors j’ai présenté ma candidature !
Qu’est-ce qui est le plus important dans le sport chez les jeunes?
Le plus important, selon moi, ce sont les expériences que tu vis. Comme joueur, il y a tellement de liens que j’ai tissés et il y a tellement d’opportunités qui se sont présentées à moi en raison du hockey sur gazon, que je n’aurais pas eues autrement. C’est une petite communauté, mais c’est un environnement tellement formidable ; tout le monde est tellement de commerce agréable et de bonne humeur.
Quelle est ta chanson favorite ces jours-ci?
« Stolen Dance » par Milky Chance.
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North Vancouver, C.-B.
Comment avez-vous démarré votre parcours d’arbitre?
Ma mère m’a lancée là-dedans quand j’avais 13 ans. Elle accordait beaucoup d’importance à l’arbitrage, tout comme sa grand-mère en Afrique du Sud. Elle a été mon mentor tout au long de mon parcours quand j’allais à l’école secondaire et mon premier souvenir, c’est d’avoir arbitré pour des enfants plus jeunes que moi.
Pourquoi les championnats nationaux?
Je trouve que c’est une manière formidable de redonner à la communauté du hockey sur gazon. Étant arbitre à l’échelle internationale, c’est bien d’aider les arbitres de la génération montante à leurs débuts ici. C’est très important à mes yeux parce que j’en ai bénéficié moi aussi.
Qu’est-ce qui est le plus important dans le sport chez les jeunes?
C’est une belle façon d’apprendre le travail d’équipe, parce que pas tous les jeunes ont l’occasion de vivre dans un environnement où ils doivent travailler avec d’autres. Ça permet aussi de découvrir un monde de possibilités et le sens du devoir. Apprendre ça à un très jeune âge est très utile.
Quelle est ta saveur préférée de crème glacée?
Whiskey noisettes.