Article rédigé par: Chelcie Mendonça
C’est un groupe de joueurs de hockey sur gazon qui se connaît depuis des lustres. C’est le sport qui les a réunis, et c’est le sport qui leur a permis de devenir de si bons amis. La majorité de l’équipe avait joué ensemble à un niveau de jeu élevé de hockey sur gazon, avec l’équipe provinciale ou nationale. Par la suite, plusieurs d’entre eux sont devenus des entraîneurs ici et là, ce qui leur a encore permis de vivre un niveau de compétition de haut calibre. Le mois dernier, ils ont joué ensemble à l’échelle internationale à l’occasion de la Coupe du monde des Maîtres en salle 2019 à Hong Kong.
John D’Souza, qui a représenté le Canada avec l’équipe des plus de 45 ans, a fait savoir que « la vérité pour quelques-uns d’entre nous, c’est que nous voulions jouer avec Ken Pereira, mon cousin, dans un tournoi compétition et voir de quoi nous sommes capables. »
Kenny Pereira, qui a pris part aux Jeux olympiques à deux reprises, a décrit les liens étroits qu’il avait avec ses coéquipiers de la Coupe du monde et son entraîneur.
« Eh bien, Johnny est mon cousin, et il a joué un rôle important à l’origine dans ma décision de commencer à pratiquer ce sport. Louis Mendonça a quant à lui été mon premier entraîneur au hockey sur gazon avec les Golds de GOA, où j’ai joué en compagnie de Cassius Mendonça. La plupart des autres, Juggy Mehal, Reggie Pereira, Sandy Singh et Gary Singh, j’ai joué avec ou contre dans des tournois de clubs. »
Quand ils ne jouent pas au hockey sur gazon, ils passent une bonne partie de leur temps ensemble à échanger à bâtons rompus des idées sur les façons de faire croître le hockey sur gazon ou de permettre à l’équipe canadienne de s’améliorer à l’échelle mondiale. Ce sont des hommes qui n’hésitent pas à laisser voir la passion qu’ils entretiennent à l’égard du hockey sur gazon, dans l’espoir que d’autres auront également des opportunités de vivre des expériences qui leur laisseront d’agréables souvenirs grâce à ce sport remarquable.
« Nous avons toujours eu du plaisir à passer du temps ensemble, en groupe, et nous nous sommes toujours assurés d’organiser au moins un souper ensemble pour évoquer nos années et nos réalisations, les moments d’humour et d’échec, et nos souvenirs », a ajouté D’Souza.
« Aller à la Coupe du monde avec ses meilleurs amis est un rêve, surtout avec des joueurs comme Kenny Pereira, a noté Cassius Mendonça. Je recommencerais demain ! »
À force d’expériences vécues au fil des décennies, et au sens de la compétition dont faisait preuve chaque athlète, ils ont pu construire une identité d’équipe. Évidemment, avec l’âge viennent les difficultés sur le plan physique. Tous les athlètes ont fait preuve d’un engagement exemplaire à l’endroit du programme d’entraînement, composé de trois séances par semaine, pour atteindre un niveau de compétition qui allait leur permettre de bien faire à la Coupe du monde.
« Nous avions tous un seul objectif et notre engagement à atteindre ce but était sans faille », a indiqué D’Souza.
Les joueurs se sont motivés les uns les autres à s’entraîner sur le plan individuel à l’aide de textos de groupe. La chimie entre eux s’est développée facilement étant donné les liens qui avaient été tissés entre eux dans le passé.
Même s’il a plus de 40 ans, Pereira joue depuis des années dans des catégories d’âge pas mal plus jeunes que la sienne. Pereira continue de s’entraîner avec l’équipe nationale masculine en salle, là où il joue avec et contre des joueurs qui ont jusqu’à 15 ans de moins que lui.
« C’est formidable de jouer dans cette nouvelle catégorie d’âge !, a lancé Pereira. J’avais hâte de jouer contre des hommes de mon âge. Il ne fait aucun doute que je ne raterai plus aucun tournoi des Maîtres – j’ai eu bien trop de plaisir ! »
Louis Mendonça, qui a récemment été intronisé au Temple de la renommée de Hockey sur gazon Canada, continue d’être présent à l’échelle internationale – mais cette fois, c’est différent. Cette fois, Mendonça est l’entraîneur de ses collègues et meilleurs amis.
« C’était différent d’agir comme entraîneur, mais c’était facile, a-t-il indiqué. Ils ont décelé les schémas tactiques et les tendances du jeu avant même que j’aie la chance de leur faire connaître mes idées comme entraîneur. Ç’a été encore mieux en dehors du terrain, je passais simplement du temps avec mes amis. »
L’équipe canadienne 45+ a conclu le tournoi sur une note positive en défaisant son rival nord-américain, les États-Unis, en fusillade. Bien que la compétition sur le terrain ait été formidable, le temps passé ensemble sur la route, dans le vestiaire et dans un contexte social est ce qui les incite à se revoir.
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