(Photo : Yan Huckendubler)
Quand le milieu de terrain Mark Pearson a disputé la ronde finale de la Ligue mondiale de hockey à Raipur en Inde au mois de décembre, il savait qu’il était observé.
Après tout, la ronde finale de la Ligue mondiale est une de plus gros tournois de l’année au hockey sur gazon avec les matchs diffusés à l’échelle planétaire.
Avec le début d’une nouvelle saison de la Ligue de hockey de l’Inde (HIL), un championnat national d’un mois opposant six équipes qui approchait à grands pas, c’était aussi une occasion pour les entraîneurs de la ligue, notamment Cedric D’Souza, commentateur à Raipur et entraîneur des Waveriders de Delhi de la HIL, pour profiter d’un dernier coup d’œil sur des joueurs pour leur équipe.
« Le gardien David Carter a eu quelques conversations quand nous étions à Raipur alors je me suis dit que si je n’avais pas de nouvelles ici, le rêve allait s’évanouir », raconte Pearson.
Ce rêve était d’être sélectionné pour occuper un des 48 postes convoités d’étrangers dans la ligue indienne, qui réunit plusieurs des meilleurs joueurs au monde. Pearson, Carter et le défenseur Adam Froese étaient dans les rangs pour la HIL en septembre dernier, mais ils n’ont pas été réclamés.
Si Pearson n’a pas été retenu quand il était en Inde en décembre, il a reçu la bonne nouvelle peu de temps après son retour à la maison à Vancouver.
« Je me suis réveillé la veille de Noël avec un courriel de l’entraîneur-chef des Waveriders de Delhi qui désirait connaître mon niveau d’intérêt », raconte-t-il.
Austin Smith, capitaine de l’équipe nationale de l’Afrique du Sud et un de huit joueurs retenus pour les postes d’étrangers chez les Waveriders a été blessé et l’équipe avait besoin d’une autre solution.
Après une sortie brillante à la Ligue mondiale où il a mené les buteurs du Canada, Pearson a reçu l’appel et il a été rapide à accepter l’invitation.
« C’est certainement une grande réalisation personnelle », estime Pearson. « Dans la même lignée de la nomination de Sukhi (Panesar) et Carter aux Prix Hockey Stars 2015, c’est le témoignage du rendement de notre équipe au cours des 16 à 18 derniers mois. Les gens commencent à remarquer les joueurs de hockey sur gazon canadien. »
Pour l’entraîneur-chef canadien Anthony Farry, la décision de laisser Pearson aller en Inde pour jouer était facile, malgré le fait que l’équipe canadienne prendra la direction de l’Afrique du Sud pour une préparation olympique plus tard dans le mois.
« Ce qui compte le plus pour nous est qu’il s’entraîne et joue avec certains des meilleurs joueurs au monde », estime Farry.
Non seulement Pearson profitera individuellement du niveau de jeu, des bénéfices financiers et de l’expérience culturelle, sa participation au championnat indien est un bon coup pour le programme masculin canadien, qui après une grosse année 2015 s’est qualifié pour les Jeux olympiques d’été 2016 au Brésil et qui s’attire de plus en plus la reconnaissance internationale.
« Quand nous le regardons de ce point de vue, c’est un peu une récompense », ajoute Farry. « Nous commençons à obtenir un peu plus de reconnaissance et si nous connaissons un aussi bon tournoi olympique que nous attendons, cela ouvrira certainement des portes pour d’autres joueurs pour réaliser ce genre de parcours. »
Le premier match des Waveriders sera le 23 janvier à Lucknow contre les Wizards d’Uttar Pradesh. Ils joueront 10 matchs en moins d’un mois. Les quatre meilleures équipes accéderont à la demi-finale du tournoi à Delhi, le 21 février.
Pour de plus amples détails, calendriers et pour suivre ses activités, visitez le site de la Ligue de hockey de l’Inde (HIL) et suivez les plateformes numériques de Hockey sur gazon Canada pour des mises à jour sur les progrès de Pearson.
Suivez Mark Pearson sur Twitter et Instagram pour suivre son expérience en première ligne.