Articlerédigé par: Grace Li
Le Tournoi invitation en salle 2019 a permis de lancer un parcours de trois ans pour l’équipe nationale féminine en salle, qui avait pris la quatrième place à la Coupe panaméricaine en salle 2017.
La compétition, qui regroupait deux équipes canadiennes – Canada Rouge et Canada Blanc –, ainsi que le Kazakhstan et la Guyane, s’est déroulé du 22 au 24 mars 2019 à l’Université de Toronto. Alors que les équipes rivalisaient dans le but de terminer en tête, la série de matchs regroupant trois nations a aussi donné aux joueuses un avant-goût du niveau auquel elles seront en droit de s’attendre dans les années à venir.
La capitaine d’Équipe Canada Rouge Krissy Wishart, une joueuse qui a pris sa retraite de l’équipe nationale extérieure, a trouvé que cette compétition était vraiment utile au développement du programme.
« [Le Kazakhstan] a des joueuses plutôt habiles, a-t-elle noté. Il y avait des filles plus jeunes, et d’autres plus âgées qui avaient disputé plusieurs Coupes du monde. À chaque fois que tu affrontes des joueuses comme celles-là, tu ne peux rien tenir pour acquis. »
Une des meilleures buteuses du tournoi, Wishart a fait remarquer que tout le monde était là pour faire ses preuves et exploiter les occasions de but à l’offensive.
« Nous sommes toutes au sommet de notre programme, alors ça nous force à montrer notre meilleur visage », a-t-elle noté.
Après avoir affronté la formation kazakhe deux fois la même journée, le Canada Rouge avait les deux victoires qu’il lui fallait pour se qualifier pour le match de la médaille d’or, où l’équipe a retrouvé le Canada Blanc, qui venait de défaire la Guyane lors d’une intense demi-finale qui s’est terminée en fusillade. Comme le directeur du hockey canadien en salle Louis Mendonca l’avait prédit, la finale allait être « un match de boxe » entre joueuses et amies qui s’étaient entraînées ensemble pendant des semaines à l’approche du tournoi.
Malgré une solide performance d’Équipe Blanche, Canada Rouge a eu le dessus 3-1 pour s’emparer du titre.
« Je suis reconnaissant de l’expérience que joueuses ont pu vivre, a déclaré Mendonca. Le Canada doit habituellement quitter le pays pour jouer, donc c’est vraiment une expérience utitle d’accueillir une telle compétition. Il s’agit de vécu sur le planmental que tu ne peux pas acheter, et s’entraîner chez soi n’est pas comme affronter des équipes de calibre international. »
Non seulement 24 athlètes canadiennes ont-elles pu tremper dans un niveau de jeu de calibre international, mais quelques athlètes plus jeunes ont pu se familiariser pour la première fois de façon sérieuse avec une compétition de calibre international.
« Dans le passé, il y avait la Coupe panam et l’équipe était regroupée à la dernière minute, a noté Wishart. C’est donc formidable que Louis et notre personnel d’entraîneurs aient reconnu que nous avions besoin d’avoir un système qui fonctionne dans la durée en terme de développement des joueuses. »
Bien que les équipes canadiennes masculine et féminine en salle n’aient pu se qualifier pour la Coupe du monde en salle 2018 en Allemagne, Mendonca espère se servir du Tournoi invitation international et dela Coupe panam à venir pour bonifier les chances de ses joueuses en vue de 2022. Le but est de rester compétitif, en dépit des conflits d’horaire et de la saison de hockey sur gazon d’été qui approche à grands pas.
« Nous avons des athlètes séniors mais aussi plusieurs athlètes universitaires, alors trouver le temps de s’entraîner est toujours difficile, a-il fait remarquer. Mais nous cherchons à organiser des camps durant l’été et ensuite organiser un voyage à l’étranger avant d’aller en Pennsylvanie au mois de mars prochain.
« Je travaille au niveau du hockey sur gazon en salle et extérieur depuis longtemps et… Je suis d’avis que le sport est la chose la plus importante. Le sport que nous adorons – il faut l’aider à grandir. »