L’équipe canadienne masculine de hockey sur gazon arrivera pour son premier match du tournoi de R2 de la Ligue mondiale de la FIH à Trinité-et-Tobago samedi comme l’équipe favorite et ils n’auraient pas voulu que la situation soit différente.
Avec cette réalité, il n’y a aucun moyen pour les Canadiens de passer sous le radar puisqu’ils seront la seule équipe des Jeux de Rio à sauter sur les terrains de Tacarigua.
« Nous ne nous faisons pas d’illusions, nous savons que chaque match de deuxième ronde sera difficile », indique Anthony Farry, entraîneur-chef de l’équipe nationale masculine. « L’important maintenant est que nous sommes les favoris pour ce tournoi, alors nous avons une cible dessinée dans notre dos. »
« Chacune de ces équipes cherchera à bien faire contre nous et tentera de nous faire basculer. Cela ajoute de la pression et c’est une bonne chose. »
Après avoir fait des vagues lors du dernier cycle de la Ligue mondiale en 2015 et ensuite avoir participé au tournoi olympique et amélioré son classement mondial pour grimper au 11e rang, le Canada est l’équipe à battre à Trinité-et-Tobago.
Si le groupe sait que le classement ne garantit rien sur le terrain, mais l’atteinte de ce statut au cours des dernières années rend les Canadiens bien fiers.
« Ce que nous cherchons à offrir à ce tournoi est la solidité que nous avons démontrée au cours des 18 derniers mois alors que les enjeux étaient importants, nous avons été en mesure d’obtenir les résultats », affirme le vétéran Mark Pearson, qui participait à ses deuxièmes Jeux olympiques à Rio et qui s’est aligné avec des équipes canadiennes qui ont connu le succès et d’autres qui ont connu l’échec à la Ligue mondiale.
« Nous avons appris à gagner. Ces équipes qui sont allées en 2000 et en 2008 avaient des situations et des circonstances qui ont fait en sorte qu’elles ne se sont pas qualifiées et elles se sont regroupées et se sont entraîné plus dur et ont appris comment aller chercher ces victoires clés pour atteindre les Jeux olympiques. »
C’est ce que le groupe actuel de Canadiens a su faire.
Plusieurs membres de l’alignement qui participera au tournoi de R2 de la Ligue mondiale faisaient partie de l’Équipe nationale masculine qui a subi un échec en deuxième ronde de la Ligue mondiale de 2013 en France ou le Canada s’est incliné 3-2 contre les hôtes français. Cette défaite a bloqué le chemin du Canada vers la R3, limitant ainsi ses chances d’accéder à la Coupe du Monde de 2014.
Le Canada a ensuite raté la qualification au tournoi de la Coupe panaméricaine, s’inclinant contre Brampton en finale contre l’Argentine.
C’est le même noyau de joueurs qui a connu du succès dans le cycle suivant de la Ligue mondiale en 2015 quand le Canada a surmonté l’adversité en R2 pour surprendre une équipe de Nouvelle-Zélande mieux classée et ainsi obtenir une qualification olympique en R3.
C’est ce même groupe de joueurs qui a fait du Canada une cible cette année à Trinité-et-Tobago.
Comme les Canadiens le savent bien, le succès dépendra des résultats et ils se fient à ce qui les a amenés jusqu’ici.
« Peu importe notre classement mondial, nous savons que nous avons encore beaucoup de travail à faire. Nous savons que ce qui nous a amenés à notre rang actuel n’est rien de moins que du travail acharné et une compréhension qu’il faut travailler les uns pour les autres. Nous parlons constamment de ces éléments. »
Le Canada entreprendra le tournoi de R2 de la Ligue mondiale le 25 mars contre les États-Unis à 13 h 15 (heure locale) à Tacarigua, Trinité-et-Tobago. Cliquez ici pour accéder à l’horaire complet du Canada ainsi que ses résultats et les résumés de matchs.