Stephanie Norlander vient de compléter sa troisième et dernière saison chez les Hawkeyes de l’Université de l’Iowa, et maintenant l’attaquante de 19 ans rejoindra l’Équipe nationale féminine du Canada à temps plein en 2016.
Originaire de North Vancouver en Colombie-Britannique, Norlander a joué tous les matchs du Canada en 2015, notamment les tournois de qualification olympique de 2e et de 3e ronde de la Ligue mondiale, mais aussi les Jeux panaméricains 2015 à Toronto en Ontario, où les Canadiennes ont remporté une médaille de bronze.
Son séjour avec l’Équipe nationale en 2015 lui a donné un aperçu de l’entraînement à temps complet et de son effet sur sa carrière au hockey sur gazon.
« En participant aux deux rondes de la Ligue mondiale puis aux Jeux panaméricains, j’ai réalisé combien amusant cela serait d’être à temps plein avec le programme », dit-elle.
« Je suis encore une jeune joueuse et j’ai beaucoup de potentiel et c’est aussi un grand facteur qui m’amène avec le programme à temps plein. Je sais que c’est le seul moyen par lequel je peux réaliser ce potentiel. »
À 19 ans, Norlander a été la plus jeune joueuse nommée au sein de l’alignement de l’Équipe nationale féminine pour 2016 plus tôt en décembre et elle a déjà joué 32 matchs internationaux seniors pour le Canada, tout cela avant son 20e anniversaire de naissance, qu’elle célébrera dans quelques jours.
Au cours de la dernière année, elle est devenue un élément clé de l’attaque canadienne, marquant de gros buts dans des compétitions d’envergure.
Norlander a inscrit un tour du chapeau dans le premier match du Canada aux Jeux panaméricains (une victoire de 12-1 sur la République dominicaine) et elle a aussi marqué un but dans l’importante fusillade contre le Chili en deuxième ronde de la Ligue mondiale en mars.
Tout cela s’est produit après une année 2014 décevante où elle a raté la sélection pour les Jeux du Commonwealth.
« Après vécu cette déception en 2014, Steph est revenue plus forte et elle nous a forcé la main en fin d’année pour l’intégrer dans la formation partante », indique Ian Rutledge, directeur et entraîneur-chef du Programme national féminin du Canada. « Steph a été une attaquante clé pour nous en 2015 et elle a connu quelques moments forts, véritable témoignage de sa détermination. On a toujours l’impression avec Steph que quelque chose va se produire sur le jeu et cette menace constante préoccupe nos adversaires. »
Avec son passage au sein de l’Équipe nationale senior après avoir été membre de l’Équipe de développement senior en 2015, Norlander continue de franchir les étapes de développement. Par contre, Rutledge est convaincu que nous n’avons encore rien vu dans son cas.
« Steph a le potentiel d’être une attaquante de classe mondiale, elle possède la ténacité des buteurs, et elle a le courage, le désir et la motivation de s’améliorer chaque jour. Elle est affamée de réaliser son potentiel, tel qu’illustré par sa grande éthique de travail et je crois qu’elle a pris une décision qui la positionnera adéquatement pour réaliser ses objectifs de hockey, tant sur le plan individuel que collectif. »
« À 19 ans, Steph démontre déjà une maturité bien au-delà de ses années et elle sera un véritable atout pour le programme alors qu’elle travaille avec le reste de l’équipe vers 2020. »
Après une carrière réussie dans les rangs secondaires et provinciaux, remportant des titres avec l’École secondaire Handsworth et l’Équipe de la Colombie-Britannique en 2011 et 2012, Norlander s’est joint à l’Équipe de développement junior du Canada en 2013. C’est aussi durant cette période que Norlander a entamé son parcours avec les Hawkeyes, marquant neuf buts en 17 matchs à sa saison recrue.
« J’ai eu le privilège de jouer beaucoup de minutes à ma première saison et cela s’est poursuit dans les deux saisons suivantes », dit-elle.
Norlander a terminé son parcours en Iowa et a été deux fois choisie membre de l’Équipe d’étoiles nationale universitaire des États-Unis, attaquante par excellence de l’Association Big Ten en 2015 et membre de la première équipe d’étoiles de l’Association Big Ten en 2014 et 2015.
Après une année complète de hockey international en 2015 marquée par la conquête de la médaille de bronze aux Jeux panaméricains (la première médaille canadienne à ces jeux depuis 1999), mais aussi par la déception d’avoir raté de peu la qualification olympique pour les Jeux de 2016, Norlander sait plus que jamais ce qu’elle désire.
« C’était certainement décevant de ne pas nous être qualifiées pour Rio, mais je crois que cela me procure une motivation supplémentaire pour vraiment m’engager à temps plein au sein du programme pour le prochain cycle menant aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020. »
« Le simple fait de me retrouver dans cet environnement d’entraînement quotidien avec toutes les autres filles de l’équipe à nous pousser les unes et les autres à être meilleures va nous rendre meilleures comme équipe. »
« Je crois que je peux donner beaucoup à cette équipe et cela me rend très enthousiaste. »