Field Hockey Canada > Philip Wright revient à la compétition et poursuit son rêve olympique

L’été dernier à Toronto quand l’Équipe masculine de hockey sur gazon du Canada s’est officiellement qualifiée pour les Jeux olympiques de 2016 en battant le Brésil aux tirs, Philip Wright était là pour profiter de l’expérience à fond.

Venant d’une famille d’athlètes olympiques, participer aux J.O. a été l’objectif ultime de Wright. Par contre, quand ses coéquipiers ont obtenu leur billet pour Rio, Wright n’était pas sur le terrain avec eux, il était dans les estrades.

Dans l’année conduisant aux Jeux panaméricains 2015, Wright n’a joué avec l’Équipe nationale masculine. Au lieu de cela, il était dans l’Oregon pour compléter la première de ses deux années de MBA à l’Université de l’Oregon.

« La décision a été difficile l’an dernier avec les Jeux panaméricains à l’horizon », a affirmé l’athlète de 29 ans originaire de Vancouver. « C’était toutefois quelque chose que je devais faire. »

Cela signifiait que Wright allait rester sur les lignes de côté pendant une des plus importantes années de sa carrière au hockey sur gazon.

Le vétéran attaquant, tout comme une poignée de ses coéquipiers était à un endroit où la planification pour la vie après le hockey sur gazon devenait une plus grande priorité. Il a pris la décision de retourner à l’école dans une année de qualification olympique.

« L’entraîneur a été très bon pour moi et il m’a donné l’occasion d’essayer de tout faire en même temps », ajoute Wright. « Puis les gars se sont dressés et ils se sont qualifiés pour les Olympiques. »

Bien qu’il n’ait pas été avec l’équipe en personne, Wright était toujours au sein de l’alignement, regardant de loin alors que ses coéquipiers ont traversé une année de compétition difficile avant de récolter les honneurs.

Ce rôle d’observateur n’a pas été facile pour Wright. Par contre, quand le Canada s’est qualifié pour les Jeux olympiques de 2016, il était devenu évident qu’il n’avait plus qu’une chose à faire.

Après avoir consulté sa famille et ses amis, il a décidé de mettre son MBA en attente pour rejoindre l’Équipe nationale masculine à temps complet, avec l’espoir de se tailler une place au sein de l’équipe de hockey sur gazon du Canada en vue du tournoi au Brésil du mois d’août prochain.

« Je rêve à cette possibilité depuis que je suis enfant », dit-il. « Mes deux parents sont d’anciens athlètes olympiques tout comme mon grand-père, alors le rêve olympique a toujours fait partie de ma vie. »

C’est un rêve qu’il a presque réalisé il y a sept ans, quand le Canada a participé à son dernier tournoi olympique.

En 2008, Wright était au début de la vingtaine et au sein d’une équipe remplie de vétérans, notamment son grand frère Anthony, il n’a pas été retenu au sein de l’équipe olympique qui a participé aux Jeux de Pékin.

« J’étais un des jeunes joueurs de l’équipe et j’ai pris les choses pour acquis », dit-il en rétrospective. « Je vais certainement approcher la situation différemment cette fois avec un peu plus de maturité. Je veux simplement m’assurer en repensant au passé que j’ai tout donné. »

Avec son expérience de la dernière tentative, Wright sait que sa place n’est pas garantie aux Jeux olympiques, mais il est prêt à travailler et il connaît un bon départ.

Il a récemment été nommé au sein de l’Équipe canadienne qui participera à la ronde finale de la Ligue mondiale de la Fédération internationale de hockey 2015 à Rajpur en Inde, du 27 novembre au 6 décembre.

Le Canada affrontera sept autres équipes, qui se sont chacune qualifies via la ronde demi-finale de la Ligue mondiale. Les Canadiens, classés 13e au monde, affronteront ainsi sept des huit meilleures équipes au monde.

« Ce sera très, très palpitant », dit-il. « Il y aura certainement une compétition relevée, mais je crois que c’est exactement ce dont nous avons besoin à neuf mois des Jeux olympiques. »

Si Wright était de retour à l’entraînement avec l’équipe avant les Jeux panaméricains, il s’agira de sa première compétition en plus d’un an. Un de nombreux à venir avec une ligne d’arrivée tant attendue sous les anneaux olympiques.