Field Hockey Canada > Prix d'entraîneure de développement de Hockey sur gazon Canada – Andrea Gibson

ANDREA GIBSON PRIORISE LE DÉVELOPPEMENT DES ATHLÈTES ET DES ENTRAÎNEURS COMMUNAUTAIRES EN C.-B.

Andrea Gibson et son mari ont décidé de voyager tout en continuant de travailler en 2009. L’idée, c’était de quitter leur ville d’origine, Belfast en Irlande du Nord, de gagner un peu leur pain, puis faire le tour du Canada et revenir à la maison. Faisons un bond dans le temps jusqu’en 2020 et Gibson est encore ici, étant devenue citoyenne canadienne. De plus, elle est entraîneure à temps plein au hockey sur gazon, et la voilà qui a remporté le Prix d’entraîneure de développement décerné cette année par Hockey sur gazon Canada.

Après avoir joué au hockey pratiquement toute sa vie, elle a décidé de laisser son équipement à la maison quand elle s’est amenée ici et décidé d’emprunter un chemin différent. Mais en dépit de sa légère résistance, partout là où Gibson s’est retrouvée, ses liens avec la communauté du hockey sur gazon lui ont ouvert de nombreuses portes menant à de nouvelles opportunités. Elle n’a jamais eu l’intention de devenir entraîneure et administratrice à temps plein au hockey, mais son parcours professionnel en éducation et son vécu dans le sport l’ont amenée à emprunter un chemin qui la destinait au coaching.

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Selon Gibson, son mari et elle ne connaissaient personne à Vancouver quand elle s’est retrouvée en Colombie-Britannique. Elle est maintenant une membre fort appréciée et une personne de confiance au sein de la communauté du hockey sur gazon, et elle est reconnaissante des liens qu’elle a pu tisser dans ce contexte. Elle se souvient des premiers moments qui ont mené à tout ça ; c’était par une journée où elle marchait dans le Parc Stanley à Vancouver.

« J’ai vu les Jokers [du Club d’aviron de Vancouver] qui jouaient, et il y avait une énorme affiche où ils disaient rechercher des joueurs, a raconté Gibson. Ç’a ensuite fait boule de neige. J’ai commencé à jouer avec les Jokers. Puis j’ai commencé à agir comme entraîneure et à faire un peu de travail pour toutes les écoles de la rive nord. »

Ç’a effectivement fait boule de neige. En ce moment, Andrea est la directrice technique et entraîneure en chef pour le Club de hockey sur gazon Sea-to-Sky à West Vancouver, CB. Elle s’est tissée une belle tapisserie d’autres boulots d’entraîneure en route vers son poste actuel, notamment quand elle a oeuvré à l’Académie FHBC etau Club de hockey sur gazon de West Vancouver, et aussi quand elle a dirigé des ateliers et des séances à Fernie, CB, quand elle vivait dans cette municipalité en 2015 et 2016.

Son approche comme entraîneure a toujours consisté à instaurer un milieu propice au développement pour ses jeunes athlètes.

« Selon moi, ça revient toujours à la communauté et à la différence qu’un entraîneur peut faire. Il y a tellement plus d’enfants qui jouent au niveau de la base, a-t-elle noté. Il y a tellement de choses à enseigner et ils ont tellement de choses à apprendre. Et tu peux voir jusqu’à quel point le sport les a aidés. » 

Gibson est entraîneure certifiée et responsable de programme. En réfléchissant à la problématique du processus d’évolution, elle a indiqué que le parcours d’entraîneur au Canada n’a pas été des plus clairs au cours de la dernière décennie et elle espère que cela peut changer.

« Pour être bien honnête, j’ai eu un peu de difficulté à comprendre quand j’ai commencé à m’impliquer. J’essayais de mettre ensemble tous mes cours du PNCE, a-t-elle affirmé. Chercher des mentors et travailler avec eux dans la communauté m’a aidée en cours de route, c’est sûr. »

Maintenant qu’elle a cheminé dans le parcours du PNCE et est devenue une entraîneure et une facilitatrice, Gibson veut redonner et encourager les entraîneurs à faire de même, tout enleur indiquant clairement ce que les jeunes entraîneurs doivent faire pour accéder à l’étape suivante.

« Le meilleur endroit pour développer de jeunes entraîneurs, c’est au travers les clubs, a-t-elle noté. Si nous pouvons leur montrer le parcours, ils pourront ensuite faire leur propre cheminement. J’espère que nous pourrons transformer un plus grand nombre de nos [jeunes athlètes] en entraîneurs. »

Pour Gibson, ce qu’elle retire du coaching revient pratiquement toujours à la communauté du hockey. Les liens qui ont été tissés et les personnes qu’elle a rencontrées l’ont amenée à grandir et incitée à redonner.

« Le hockey sur gazon peut combler bien des écarts. Comme je l’ai dit, je ne connaissais personne quand je me suis présentée ici, mais la communauté m’a acceptée, et je peux dire merci au hockey sur gazon pour ça. »

Félicitations à Andrea Gibson pour être devenue la récipiendaire du Prix d’entraîneure de développement 2020.


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